February 09, 2010

Alchimie : Science et Mysticisme 2


« je pense que c’est des gens qui ont connu l’alchimie dans une autre vie. Il est vrai aussi que beaucoup d’alchimistes sont réincarnasionnistes, et pour moi c’est pas un concept c’est pas une croyance, c’est une connaissance. La connaissance elle est directe et intuitive. C’est quelque chose que vous avez vécu. Et qui est inscrit dans vos cellules. La connaissance elle est effective. »


Pour leur travail de laboratoire les alchimistes ont besoin de se rattacher à une spiritualité, quelque soit leur religion ou leur croyance. Pour pouvoir s’isoler dans une ambiance de méditation certains vont jusqu’à posséder un oratoire.

Dans toutes les religions y compris le Catholicisme ont retrouverait d’après les alchimistes toute une symbolique appartenant à leur Science.
Patrick Rivière la déchiffre en l’interprétant.

« L’alchimie se trouve un peu au cœur des religions, d’ailleurs la transsubstantiation, c’est un mot qui est très proche de transmutation. Toute la partie interne de la messe est en fait la réalisation du grand œuvre pour un alchimiste bien sur.

Alors dans ce calvaire il y a l’écriteau où il est indiqué, INRI, Jésus Nazaréen roi des juifs, mais l’alchimiste y voit autre chose, Igne natura renovatur integra, la nature est entièrement renouvelée par le feu, et aussi plus précisément encore, ignis nitrium roris invenitur, par le feu, se découvrent le nitre et la rosée. »

Nitre et rosée sont essentielles dans l’élaboration du grand œuvre, les alchimistes s’expriment volontairement dans un langage hermétique par symboles et allégories, ils les utilisent pour déclencher chez les hommes réceptifs une réflexion qui les aidera à la compréhension de leur message. En alchimie les animaux sont porteurs de symboles.

« En fait les animaux suggèrent ces matières. Comme l’âne, comme l’ours, comme le sanglier, qui également désignent des matières alchimiques.

Cette catégorie d’âne porte en fait la croix sur le dos, et cette croix, en fait, c’est un petit peu l’image de l’âne timon, des fables hermétiques, c'est-à-dire l’antimoine des sages. Il y a des animaux en fait, tout à fait merveilleux en réalité, qui appartiennent au bestiaire merveilleux, alors la licorne en fait, ce qui est intéressant c’est évidement son unicorne, son unique corne phallique et lumineuse, puisque la Licorne vient de Luke, qui désigne la lumière, l’aube naissance, donc c’est notre esprit, c’est l’esprit alchimique, c’est notre matière, blanche, et pure, obtenue à la fin du premier œuvre. »
Il y a aussi une symbolique dans les couleurs de la nature, par exemple, le spectre de l’arc en ciel déclinerait les différentes teintes que prennent les matières durant les étapes qui conduisent au grand œuvre. Des symboles, une partie de la spiritualité et de la philosophie des alchimistes aurait été récupérée par des confréries telles que les francs maçons, et les rosicruciens, ces derniers auraient poussés jusqu’à la pratique en laboratoire, les francs maçons se seraient arrêtés bien avant.

P.Partamian : « Les francs maçons, ont occulté la partie laboratoire en quelque sorte, je veux dire la partie technique, pour privilégier le travail de l’esprit de l’intellect, mais en s’appuyant sur des symboles qui sont essentiellement alchimique. Les francs maçons n’ont aucuns autres symboles que ceux d’origine alchimique. Comme tout symbole c’est un support qui permet une réflexion attentive, intéressante et nourrissante, mais qui à mon avis reste incomplète pour que justement le travail de modification de l’être humain soit complet. »

P.Rivière « Les symboles rosicruciens, des 17 ème siècles, sont véritablement porteurs des messages alchimiques. Tous ces symboles sont à connotation alchimique et je dirais même, uniquement alchimique. Ainsi par exemple on trouve le macrocosme, ici représenté donc par cette étoile à 6 branches, évidement, qui est en fait, l’image même des relations entre le macrocosme, donc l’univers, et le microcosme, l’étoile à 5 branches, l’échelle de l’homme. Et on retrouve les symboles alchimiques, à savoir le Mercure, le Soufre et évidement le Sel qui est en même temps le globe crucifère puisque première matière qui donnera naissance à la Pierre Philosophale. »

Autre symbole emblématique : la coquille St jaques.

« St Jacques de Compostelle est le Saint Patron des Alchimistes, il est porteur de la coquille, cette coquille c’est la représentation de l’influx céleste c'est-à-dire de l’esprit universel, ou de l’esprit Saint, et le chemin de Compostelle, c’est à la fois un cheminement initiatique, d’une personne qui va faire son grand œuvre en suivant différentes étapes qui ont été très bien choisies sur des parcours en France ou en Europe et puis c’est aussi le rappel que Compostelle que c’est aussi un Compost et donc ce qui se passe durant le périple qui mène à Compostelle c’est exactement le travail que réalise l’alchimiste dans son laboratoire, toutes les différentes étapes, scandent en quelque sorte les différentes étapes du laboratoire alchimique il va y avoir la découverte du chemin, la purification au fur et à mesure de la démarche, la réflexion du marcheur, l’alchimiste fait la même chose avec sa matière, et on arrive, et la direction c’est quoi, c’est le lieu saint, dont l’équivalent est le laboratoire de l’alchimiste.

Les pèlerins qui ont décidé de parcourir les chemins de St Jaques De Compostelle sont loin d’être tous des mystiques. Pour la plupart ce sont des hommes ou des femmes qui ont besoin de trouver une autre dimension à leur vie, au terme du voyage ils auraient souvent obtenu la clef, le parcours ayant transmuté leur être. Interpellation initiatique aussi et pas seulement pour des pèlerins, les symboles gravés dans la pierre.


P.Rivière :

« L’alchimie est au cœur des préoccupations du moyen âge, et quand Victor Hugo, nous dira, « au moyen âge, le genre humain, n’a rien connu d’important qu’il ne l’ai écrit en pierre », alors on rentre vraiment dans le mystère des cathédrales, le mystère des cathédrales, et le mystère des compagnons nous ont laissé au fil du temps dans les édifices religieux ou même parfois, dans des maisons plus ou moins profanes, je pense par exemple à l’hôtel Lallemand à Bourges, ou je pense aussi au Palais jacques Cœur, et au Manoir de la Salamandre, qui fut détruit pendant la guerre, et à bien d’autres demeures philosophale. »

Dans le Tarn et Garonne, l’abbaye St Pierre de Moissac, se caractérise par l’un des plus beaux ensembles architecturaux français, ses extraordinaires sculptures romanes sont un exemple des messages écrit dans la pierre, elle se situe sur un itinéraire des chemins de St Jacques.

« C’est le geste qu’effectue chaque compagnon avant de continuer son périple, jusqu’à St Jacques de Compostelle. Alors il y a le symbole du Khi grec, du X qui désigne parfaitement le rayonnement de la lumière et ces lions enchevêtrés peuvent être interprétés suivant l’hermétisme alchimique, comme étant effectivement le Lion Verd et le Lion Rouge. Au dessus de nous ce tympan, où sont représentés les 24 vieillards de l’apocalypse avec des instruments de musique, et tenant pour la plupart une coupe, qui évidement est le calice, qui désigne bien sur le graal et bien sur aussi le creuset des alchimistes. »

Une des chapiteaux du cloitre de l’abbaye représente un animal, symbolique et allégorique de l’alchimie.

« Sur ce chapiteau on peut voir nettement, le dragon des philosophes, qui désigne en fait la première matière du grand œuvre alchimique. Ce dragon ou basilic, est représenté avec des écailles, qui suggère en fait la prima materia. C'est-à-dire en fait le sulfure minéral grossier et noir qui sort de la mine. »

Un courant de pensée, le surréalisme aurait été imprégné par les symboles et l’esprit de l’alchimie.

« Les surréalistes ont été absolument inspirés par les symboles de l’alchimie et d’ailleurs le chef de file des surréalistes André Breton, n’hésitera pas à dire que chercher la Pierre Philosophale c’est en fait le meilleur moyen d’entamer la revanche éclatante sur le rationalisme et André breton ajoutera qu’il cherche lui-même l’or du temps, c'est-à-dire en fait cette espèce de quintessence, d’un temps intemporelle, si je puis dire. »
Les allégories alchimiques auraient inspirées des auteurs célèbres.

« C’est vrai pour le chat botté, et encore plus vrai pourrait on dire pour les contes de Perrault, ‘les contes de ma Mère L’oye’, je pense notamment à Peau D’’Âne, évidement puisque le littérateur lui-même, n’hésite pas à écrire ‘si peau d’âne m’était conté, j’y prendrais un plaisir extrême’, c’est à dire si ce conte oral qu’il a retranscrit par écrit lui était expliqué, explicité, infiniment, il y prendrait un plaisir extrême car il saurait comment cet âne donne des pièces d’or dans sa litière tous les matins, donc il est évident que peau d’âne, par exemple, est un conte hermétique par définition, c’est à dire qu’il cache la réalité des opérations alchimiques. »

Les recherches des alchimistes ne se seraient pas arrêtées aux creusets et aux éprouvettes, ils prétendent qu’un des leurs aurait découvert le nombre d’or ou les divines proportions. On le retrouve partout, dans l’architecture des pyramides, à celles des théâtres romains, la peinture l’a aussi utilisé avec Leonard de Vinci, la littérature avec en exemple, la Divine Comédie de Dante, le nombre d’or est un mystère pour tendre vers la perfection.


P.Partamian :

« Ce nombre d’or il a été déterminé à travers le corps humain et à travers les proportions du corps humain, donc c’est une composition, de différentes mesures qui ont été prises sur le bras et la main. Et les rapports successifs, de la distance par exemple entre le petit doigt, le pouce, entre le petit doigt et le poignet, et la longueur de l’avant bras représentaient une certaine longueur, c'est-à-dire une suite de rapports, des racines carrées, des racines cinquièmes, et on obtient un chiffre qui est 1, 61 et des poussières. »
A travers les âges, la transmission du savoir et des pratiques fut à la fois livresque et orale, certains alchimistes prétendent aussi recevoir des informations d’un autre monde par l’intermédiaire de médiums. L’onirisme serait en revanche une constante il se traduirait par des rêves allégoriques interprété par les alchimistes comme des indications à suivre pour leur progression vers le grand œuvre. Ces rêves font parti de leur intimité et ils évitent d’en dévoiler les détails.


P. Rivière :

« Ce rêve croyait le, contenait bon nombre d’archétypes symboliques alchimiques d’une puissance qui ne pouvait laisser place a aucun doute à mon réveil. Et c’est vrai que là je suis rentré dans une dimension alchimique que je ne soupçonnais pas la veille. Et les questions concernant l’alchimie semblaient s’éclairer peu à peu avec une facilité qui m’étonnait. »

Les grands alchimistes français qui ont marqué notre époque contemporaine sont Armand Barbault, qui peu pour élève Patrice Partamian ; Fulcanelli, qui enseigna à Eugène Canseliet, lui-même maitre de Patrick Rivière ; Tous les alchimistes ont eu ou on pour but d’arriver à la Pierre Philosophale qui permettrait l’obtention de l’élixir de longue vie, et la transmutation des métaux vile en or, réalité ou légende, cet interrogation a traversé les siècles. Témoignage exceptionnel et sans doute première mondiale, nos alchimistes vont présenter devant notre caméra tout le processus jusqu’à la concrétisation. Cette mise en œuvre et le résultat obtenu, interpellant, engagent uniquement leurs auteurs sur l’authenticité des faits. La voie sèche comporte trois étapes : la première appelée premier œuvre commence par l’incontournable collecte de la rosée, comme dans la voie humide.

P.Rivière :

« Paracelse avait une excellente définition, il disait qu’elle était issue de l’exsudation des astres, la transpiration des étoiles. Virgile quant à lui disait « la lune verseuse de rosée », donc à la pleine lune, la rosée est beaucoup plus importante et féconde.

Voila la toute première opération que subit notre matière ou notre Dragon des Philosophes. C’est une opération un peu particulière, qui porte le nom d’assation. Où la matière cuit dans son jus et est aidée par la rosée, alors elle va changer de couleur et elle va se préparer en quelque sorte au grand œuvre, ensuite, elle va être exposée à la lumière de la lune et des étoiles et elle entrera dans la grand œuvre sous forme de prima materia préparée. »

La rosée est aussi distillée afin d’obtenir un premier sel, qui sera ensuite exposée dans un four solaire.
« Nous assistons ici à la confortation du précieux premier sel issu de la rosée. C’est ici la preuve manifeste que le grand œuvre alchimique est d’essence solaire. Le soleil est le père de la Pierre. »

Le premier sel obtenu est de couleur blanche, le deuxième de couleur ocre est le résultat d’une autre cristallisation toujours à base de rosée.

« Les deux sels constituent tous deux le feu secret des adeptes pour permettre d’ouvrir leur matière et de pénétrer au cœur du grand œuvre. »

Alchimie : Science et Mysticisme 3


L'Alchimie, Science et mysticisme 3/3
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"On voit donc ce Dragon qui est pulvérisé dans le mortier, et pour attaquer ce dragon il va falloir y adjoindre la lance du chevalier qui elle-même est réduite en poudre et y adjoindre l’élément spirituel, c'est-à-dire les deux sels, le premier sel, dans la proportion du quinzième du tout c'est-à-dire du Dragon et du chevalier armé de sa lance. Et le second sel, c'est-à-dire la moitié cette fois ci, du tout. On parfait le mélange. Le creuset préalablement chauffé au rouge, va désormais accueillir les matières en son sein, par fractions successives."

Les heures s’écoulent avant la fin de la première purification.

« Et maintenant nous allons opérer la liquation, pour séparer le mercure blanc du caput mortuum, de la tête de corbeau.

Voila le premier mercure, séparé, de la tête morte, le caput mortuum. On va purifier maintenant ce mercure en lui adjoignant les deux sels. On va obtenir un mercure qui sera purifié, plus noble, plus beau et là on a déjà la première apparition du miroir de l’art. Notre mercure s’est bien purifié. »

A la fin de la deuxième purification nos alchimistes obtiennent l’Emeraude des Philosophes ou VITRIOL.

« Nous obtenons notre VITRIOL, à la place du Caput Mortuum, cette substance est vivante et c’est également, le Lion Verd. »

A la troisième purification qui clôture le premier œuvre, c’est enfin l’obtention de l’étoile de Compostelle ou l’étoile des Philosophes.

« Voici l’étoile de Compostelle, l’étoile du Compost, la Vierge Noire s’est transformée en Vierge Blanche, c’est l’aube naissante, la Lumière, la Licorne. »

Pour le deuxième œuvre, nos alchimistes calcinent les scories ou caput du premier œuvre auquel ils ajoutent l’Emeraude puis l’étoile. En fondant l’étoile génère l’eau mercurielle, celle-ci en imprégnant l’ensemble de la matière obtenue donnera après 7 à 9 sublimations le Rebis, qui sera le germe de la Pierre Philosophale, cette phase prendra plusieurs jours.

« Nous sommes en train d’extraire le germe de la Pierre Philosophale, autrement appelé le Rebis, la chose double, ou encore la rémore, ou le rémora. Voilà les composés salins pour former la coque du troisième œuvre. »

Le troisième œuvre ou la grande coction, commence par la confection de l’œuf philosophale, la coque en partie confectionnée, le rebis sera positionné à en emplacement très précis, tenu secret par nos alchimistes.
 
« Je vais combler la coque, partie supérieure. Voila la coque est terminée. Et elle va maintenant mâturer. Au feu de roue comme disaient les anciens alchimistes. Nous entreprenons la grande coction, nous aménageons donc, l’œuf philosophal, dans son nid. Le feu de roue de la grande coction se poursuit. Testons ici la température, qui a dépassée très largement les 400 degrés Celsius. Alors nous arrivons à la température de 525, 530 degrés Celsius qui est la température de fin de coction. La coction étant terminée, j’extrais le creuset du four de l’athanor. »


La grande coction est le processus d’élaboration de la Pierre Philosophale qui permettrait dans un premier temps d’obtenir l’or potable, médicament universel ou encore élixir de longue vie. Cet élixir est obtenu par dilution de fragments de la Pierre Rouge.
 
« La Pierre a transmit sa teinture au menstrum utilisé ici, c'est-à-dire de l’alcool pur. »

D’après les alchimistes l’absorption de l’élixir par un être humain aurait pour effet tout un enchainement de métamorphoses.
 
P. Partamian :

« Cet homme sous l’effet de l’élixir de longue vie connait des transformations, notamment des sueurs abondantes, signe de purification, d’autres transformations interviennent généralement les cheveux tombent, les ongles aussi, parfois même les dents, mais l’espoir est en train de renaitre chez lui, parce que depuis sa bouche sort un phylactère, et le phylactère explique que quelque chose de sacré est en train de se dérouler. Et puis quelques semaines plus tard une fois que la grande purge a fait son effet, les choses reprennent leur état normal, nous voyons le résultat de la métamorphose, on voit le même vieil homme rajeunit, les bras apaisés, et puis au dessus on voit un ange, c'est-à-dire qu’on a quitté la terre pour rejoindre le ciel. L’artiste nous montre que l’adepte va rejoindre l’autre réalité, c'est-à-dire ce monde invisible, le monde de ses origines, c'est-à-dire le monde de la Source primitive, qui a donné naissance à toute la vie du Cosmos et à toute la vie en général. »

Lorsque par le moyen de l’élixir les alchimistes parlent de l’obtention de la Vie Eternelle celle-ci ne serait pas terrestre mais dans une autre dimension, un autre monde avec parfois de simples apparitions parmi les humains.

P.Rivière :

« La véritable question peut se poser : ya t’il corps physique, maintenance du corps physique ou corps de Gloire, puisque toutes les traditions religieuses y font allusion, c’est ‘l’or et glorier’, comme l’envisage St Paul c'est-à-dire en fait le corps glorieux de l’être. On pourrait parler donc d’une sorte, non seulement d’une transfiguration mais peut être de résurrection dans un corps subtil. Voilà, voilà jusqu’où nous engage l’alchimie. Donc l’alchimie est beaucoup plus même qu’une philosophie. C’est une réelle mystique."

L’obtention de l’élixir serait pour les vrais alchimistes le réel objectif de leur recherche, outre l’extraordinaire faculté de transmuter l’être, il aurait pour eux la capacité de prolonger la vie en régénérant les cellules et en soignant la quasi-totalité des maladies. Un échantillon a été soumit à des chimistes pour des analyses.

Jean Philippe ROBLIN. (Ecole nationale de chimie d’Aubière).

« Nous avons pratiqué en deux temps, une première analyse directe des composés volatil organiques, et une analyse indirecte, par une technique un peu particulière qui permet sélectivement d’analyser tout ce qui peut être évaporé.

Donc la première partie consistait à séparer les constituants du mélange, donc nous avons d’abord bien vérifié qu’il y avait bien de l’éthanol, nous avons retrouvé cet alcool, nous avons ensuite regardé ce qu’il pouvait y avoir d’autre comme composés organiques et à vrai dire nous n’avons pas trouvé grand-chose. Nous avons effectué une évaporation de tout ce qui était organique, notamment le solvant et nous avons obtenu cette poudre orangée que nous avons tenté d’analyser par diffraction de rayons X. Et donc nous avons obtenu une réponse qui correspondait assez bien avec ce que nous avions dans la base de données, et il s’agirait d’Erythrosiderite, un composé à base de fer. »

A partir de l’énoncé des composants trouvés dans l’analyse, dont une liste exhaustive et scientifiquement très difficile voire impossible à établir un docteur en pharmacie et toxicologue s’exprime sur le potentiel thérapeutique de l’élixir.

Docteur Damien Richard pharmacien et toxicologue.

« Je reste vraiment très sceptique de l’efficacité thérapeutique de cet élixir, d’un point de vue analytique ce qui a été déduit, s’était plus des éléments minéraux et aucun principe actif médicamenteux, si l’efficacité thérapeutique existe, on peut plus l’attribuer à l’effet placébo plutôt qu’à l’effet réel d’un médicament. Alors ce produit ne semble pas être nocif mais il présente de nombreux éléments minéraux qui lorsqu’ils sont administrés en forte concentration peuvent entrainer différents troubles. »

Les nombreux éléments minéraux qui ont été décelés dans l’analyse, comme l’antimoine, le fer et le cuivre, ne sont pas prit en compte dans la médecine officielle, hormis en homéopathie.

Scientifiques et alchimistes n’ont pas la même approche des principes actifs des plantes et des minéraux, seules des expériences cliniques pourraient trancher la controverse.

Pour ceux qui se prétendent de vrais alchimistes la transmutation ne serait en fait que le moyen de tester les réelles capacités de la Pierre obtenue. Pour augmenter sa puissance à transmuter en argent ou en or, la Pierre Philosophale devrait subir au moins trois multiplications.

C'est-à-dire trois nouvelles coctions, avec à chacune un rajout de germe.


P.Rivière :

« Nous sortons l’Oeuf Philosophal, et le phœnix, la Pierre doit apparaitre. Nous allons la fragmenter, on voit qu’en fait il s’agit d’une teinture en masse. »

Environs un gramme de poudre de projection extraite de la Pierre est enveloppée dans de la cire de bougie. Elle sera par la suite introduite dans un creuset contenant environs 120 grammes de mercure, poudre et mercure ont été analysés, ils ne contenaient aucune trace d’or.

Le mercure doit être échauffé pendant plusieurs dizaines de minutes.

Le mercure ayant atteint sa température d’ébullition et commençant à vaporiser, la boulette de cire contenant la poudre de la pierre est projetée dans le creuset pour que s’opère l’éventuelle transmutation d’une partie de ce métal vil.

« La matière étant actuellement en parfaite fusion, la transmutation est en train de s’opérer, et nous n’allons pas tarder à opérer la coulée. »
 
Un alchimiste du 15 ème siècle, Nicolas Grosparmy écrit, « la patience est l’échelle des philosophes, et l’humilité la porte de leur jardin. »

« La transmutation s’étant parfaitement effectuée, nous opérons la coulée, l’or se manifeste. »

Le morceau de métal doré de 8,2 grammes tombé du creuset est il bien de l’or comme le prétendent des alchimistes, cet échantillon a été soumis aux scientifiques du pole technologique CASIMIR de Bière, pour des analyses et des investigations à propos de son origine.


Claude Courtadon, Ingénieur métallurgiste C.N.A.M, expert près de la cour d’appel de Riom.

« Cet échantillon métallique est un échantillon d’or, majoritairement constitué d’or, à raison de 80%, 11% de cuivre et 9 %d’argent, donc c’est un échantillon qui est titré à 20 carats. Nous avons procédé dans un premier temps à un examen visuel de cet échantillon, suivi par un examen par micrographie optique avec des grossissements pouvant aller jusqu’à mille. Donc l’examen au microscope optique nous permet de révéler la structure de ce matériau qui est une structure relativement compacte et présente une structure dendritique, c'est-à-dire une structure brute de solidification. Cet échantillon est donc bien issu d’un processus de fusion. Et ensuite nous avons procédé à une analyse pour déterminer sa composition sur un spectromètre à fluorescence X. Vu les résultats qu’on a obtenu si il y a une teneur importante en or sur l’échantillon que nous avons analysé, c’est que cette teneur en or était présente au départ du procédé. Transformer des métaux vils en or est une expérience qui n’a pas de preuves à ce jour, formelles. »

Avec les diverses analyses pratiquées au cours des travaux des alchimistes les résultats obtenus peuvent paraitre interpellant, leur spiritualité et mysticisme peuvent être sujet à interrogation, à chacun d’interpréter avec son libre arbitre, transmutation possible et réelle pour ceux qui l’aurait réalisée, impossible et fausse pour d’autres, où est la réalité ? La connaîtrons-nous un jour ? Comme tous les autres mythes, contes, ou légende, l’alchimie, est ancrée dans les mystères de la nature et du cosmos ouvre la porte des rêves. Est-il bien utile de la refermer en la démystifiant d’une manière ou d’une autre. Les rêves ne sont ils pas indispensable aux hommes, pour parfois simplement survivre, avec sa sagesse, Gandhi a su exprimer toute une réflexion dans une simple citation « la vie doit être un mystère à vivre et non un problème à résoudre ».

Alchimie : Science et mysticisme.


Here is the French text for those who would like to make a translation.

Alchimie Science et Mysticisme


L’alchimie est connue comme une science occulte dont l’origine remonte à la nuit des temps.
Elle a toujours été entourée de grands mystères faits de merveilleux. La légende voudrait que ce fût Dieu lui-même qui ait révélé ses secrets à Adam.
L’alchimie est à la fois une science authentique avec ses travaux en laboratoires, un art sacré, mais aussi une philosophie une spiritualité qui repose sur un lien unissant l’homme à l’univers à la nature et à ses forces. L’alchimiste travaille en osmose avec la nature il prétend en percer ses mystères et en exploitant sa puissance et ses vertus et tenterait de la parachever en accélérant ses processus.

Le but le plus énigmatique de l’alchimie est la fabrication de la Pierre Philosophale ou Grand Œuvre, censé être capable de transmuter des métaux sans noblesse en or mais aussi d’obtenir un élixir de longue vie ou la Panacée, une sorte de médicament universel. Pour ceux qui la pratiquent, l’alchimie serait aussi la transmutation de l’esprit pour un éveil spirituel.

Paracelse, célèbre alchimiste du 16ème siècle aurait d’ailleurs affirmé « nul ne peut transmuter la matière s’il ne s’est transmuté lui-même».

Pour arriver à la Pierre Philosophale ou grand œuvre, il y a deux voies alchimiques : l’une est la voie sèche, c’est le travail au creuset et au four à haute température qui nous mènera à l’hypothétique obtention de la panacée et à la transmutation des métaux et notamment du mercure en or, l’autre est la voie humide, avec des ballons ou cornues et à basses températures, la voie humide comprend un important volet, la spagirie qui est une application alchimique pour la thérapie au moyen de différentes pharmacopées.

Tout en continuant d’œuvrer pour l’obtention de la Pierre Philosophale, Patrice Partamian, installé près de Vienne en Isère, élève du célèbre alchimiste contemporain, Armand Barbault, développe un important travail spagirique, basé sur la quintessence des plantes et d’élixirs métalliques.

Pour lui comme pour beaucoup d’autres alchimistes leurs travaux sont de véritables vocations.

« Généralement ca nous arrive d’une façon assez spontanée, mais il y a un terrain, un terreau certainement, c’est sans doute l’amour de la nature c’est aussi l’attirance vers les choses un peu mystérieuses, peut être vers le surnaturel et surtout quant on est enfant, adolescent, qu’on a l’imaginaire qui marche très très fort, certaines de ces disciplines, sont des nourritures extraordinaire, et pour ma part c’est un peu ce qui s’est produit. »
« la nature est beaucoup plus vieille que l’homme, ce serait la Mère, mais aussi l’enfant, c'est-à-dire qu’elle dispose des qualités de l’un et des qualités de l’autre. »

Pour les alchimistes tout ce que produit la nature est sacré. Chacun travail sur un support, un métal, un minéral ou une matière. Patrice Partamian a choisi la voie des tourbes. C'est-à-dire de la terre prélevée dans une zone préservée, et dans laquelle il ajoute des plantes qu’il laisse macérer des mois et des années, ainsi se trouve accéléré le processus naturel de putréfaction et la concentration de l’énergie que les végétaux puisent dans le sol et les astres.
Pour cette cueillette la période astrologique favorable est le printemps, sous les signes zodiacaux du bélier et du taureau. Les plantes cueillies sont sélectionnées soigneusement.

« Ce sont toujours des plantes très jeunes, qui ont très peu de branchage, très peu de tiges, mais par contre ont un système radiculaire très profond, qui leur permet de puiser dans la terre les énergies et les forces vives dont on a besoin. Cette énergie que la plante emmagasine, elle le doit indirectement au soleil et la lune jouant le rôle de miroir, cette infusion d’énergie lunaire, c’est capital dans le transport de l’énergie dont on a besoin. C’est presque parfois un sentiment amoureux qui peut relier l’alchimiste avec la nature, la nature est considérée comme un être vivant, comme parfois une personne à part entière, d’une richesse incroyable, d’une générosité sans limites, et l’alchimiste qui passe sa vie au sein de la nature, finit par comprendre sa générosité, sa disponibilité, sa générosité, et c’est pour cela qu’à chaque fois qu’un alchimiste travaille, prélève un minéral, un métal ou une plante, il doit le faire dans le plus grand respect. Le recueillement est nécessaire, on peut appeler ça une prière intérieure qui est selon la sensibilité de chacun, simple ou complexe, mais c’est comme si on allait retrouver une personne aimée et alors il y a quelque chose, une émotion particulière qui arrive automatiquement, tous ces liens font une sorte de mariage philosophique s’installe entre la nature et l’alchimiste. »
La nature procure tous les éléments nécessaires aux alchimistes pour leurs travaux. Une étape incontournable, est la récolte de la rosée.
« Cette étape se déroule au printemps, elle a pour but de récolter une eau particulière, qui va permettre de traiter toutes les matières quelque soient les voies alchimiques choisies. Ici vous voyez donc les alchimistes, vous voyez également des animaux ce sont des signes astrologiques, là il s’agit du printemps, et vous voyez aussi une chose très importante, c’est cet éventail particulier qui représente et qui symbolise l’influx céleste, c'est-à-dire toute l’énergie qui descend de l’univers, du cosmos, et qui vient baigner la terre et conséquemment vient s’imprégner dans les gouttelettes de rosée. »

La récolte s’effectue à la pointe du jour avant le lever du soleil.

« La rosée contient un sel, elle contient un feu, et c’est ce feu qui va permettre aux plantes d’être brulées, digérées, absorbées par la tourbe. C’est elle aussi qui va transmettre sa part d’énergie très spécifique et qui contribuera à la maturation du compost. Ce procédé permet de ramasse beaucoup beaucoup de rosée, on touche des mottes de terre, on touche de la terre essentiellement, alors ce qu’il faut faire après c’est une filtration. Et ensuite on a une rosée qui est claire et limpide. »

Après diverses récoltes dans la nature c’est le passage au laboratoire. Dans chaque voie il y a trois étapes distinctes et à parts entières, appelées œuvres dans le langage alchimique. Dans la voie humide des tourbes, le premier œuvre, dénommé œuvre au noir, consiste à faire putréfier de la terre et des plantes avec l’énergie contenue dans la rosée pour obtenir un dissolvant qui permet d’extraire la couleur spécifique des métaux ou teinture.

« Voila trente ans, trois kilos de terre ont été prélevés dans la nature et au cours de toutes ces années ont reçu plantes et rosée afin d’être enrichie on arrive à une matière extrêmement noire et extrêmement riche contenant des sels puissants, qui vont permettre l’élaboration d’élixirs. L’objectif est d’aboutir à cette tourbe, ce compost extrêmement fertile. »

La tourbe ayant atteint sa maturité les élixirs métalliques peuvent être préparés, cela commence par la séparation des eaux noires de la tourbe, elles sont de la rosée rajoutée qui a absorbée la couleur. Après la calcination d’une certaines quantité de tourbe, la cendre obtenue est introduite dans une éprouvette, contenant de la rosée distillée et du métal en poudre, ici de l’étain, ces tubes sont ensuite placés dans un four.
« après quelques heures de cuisson, ces tubes sont vidés, filtrés sous vide et là, nous obtenons un élixir, après quelques semaines de décantation les préparations sont utilisable immédiatement. L’étain traditionnellement est en correspondance avec les voies biliaires, et cette préparation en particulier à aussi des vertus, concernant des possibilités d’éradiquer certaines bactéries comme le staphylocoque doré par exemple. Voici une autre préparation, à base d’argent, l’argentum, qui lui va être destiné à traiter les pathologies liées au cerveau et au système nerveux. »
Le travail spagirique est terminé.
« C’est la fin du premier œuvre, voie humide, et cette terre contenue dans cette eau noire, on la retrouve ici, partiellement évaporée, c’est la terre alchimique, cette terre alchimique c’est la matière première des alchimistes dans cette voie des tourbes, et cette terre alchimique va permettre de donner naissance aux deux principes de l’œuvre, c'est-à-dire, au soufre et au mercure philosophique qui sont les deux agents principaux qui contribuent à l’élaboration de la Pierre Philosophale. »

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Le travail de la spagirie est très varié, Jean Luc Steineman, installé dans la région de Chambéry c’est orienté dans les quintessences métalliques et animales.

Basile Valentin au 15 ème et Paracelse au siècle suivant pratiquaient cette médecine naturelle qu’est la spagirie, ils auraient très largement contribué en leurs temps à enrayer de nombreux fléaux, comme la peste, des maladies nerveuses, l’épilepsie.

« Paracelse guérissait par les semblables, c’est vraiment l’ancêtre de l’homéopathie. Je fabrique un vinaigre d’antimoine, c’est un vin aigre, car pour les anciens, tout ce qui était acide était aussi appelé vinaigre, mais c’est pas un vinaigre au sens vinaigre de vin, ce n’est pas un acétate, il sert à extraire des teintures métalliques et mon utilisation va être pour dissoudre de l’or pour faire une huile d’or, et là il y en a encore pour trois semaines environs puis qu’il faut un mois et ce vin à la particularité d’être non toxique, déjà au point de vue thérapeutique, c’est important, il est pas corrosif et il est non toxique, c’est un reconstituant général. La quintessence de miel quant elle sera finie, ça c’est, par contre, le miel c’est déjà un produit merveilleux car il est déjà fermenté dans le ventre des abeilles, c’est réellement un produit alchimique en sen vrai du terme, il y a une puissance vitale énorme sur le miel.»
« la nature pour les alchimistes c’est, le temple du Divin, là où tout à commencé, là où tout finira. »

Selon les alchimistes le Divin aurait mit dans la nature tout ce dont l’homme aurait besoin pour se soigner. Les thérapies alchimiques ne sont pas seulement les pharmacopées obtenues par la spagirie, mais aussi l’utilisation de certaines plantes dont ils interprètent les formes ou particularité comme des signes aptes à divers traitement.

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P.Rivière

« Paracelse met l’accent sur l’une d’entre elles pour qui va sa prévalence, pour en fait, ce qu’il appelle le don du ciel, donum celli, la Chélidoine. La Chélidoine, qui intervient dans bon nombre de ses préparations végétales et cette chélidoine, lorsqu’on la casse, on voit que sa tige contient un suc, jaune verdâtre, tout à fait de la coloration de la bile. Hors cette chélidoine, évidement, par cette coloration, de son suc, présente des analogies tout à fait particulières avec la bile. Et donc c’est un hépato biliaire, tout à fait remarquable. Cette plante est solaire donc la signature est évidente et c’est aussi l’herbe à verrues, car elle a la propriété de soigner les verrues et en même temps, il l’appelle la « grande éclair ».

« La nature évidement est toujours exaltée par Paracelse, puisque, en fait, il nous dit qu’il est une lumière qui brille beaucoup plus que la lumière du soleil c’est la lumière de la nature. Et c’est d’ailleurs dans cette lumière de la nature que les choses invisibles deviennent visibles. Il est alors possible pour l’alchimiste véritablement initié, de percer, de perce voir, en fait, réellement, par une sorte de clairvoyance les mécanismes de la nature dans la lumière même de la nature. «

Patrick Rivière, installé dans la région de Limoge, travaille l’alchimie à la fois par la voie humide et par la voie sèche. De tous temps les alchimistes ont partagé en plus de leur osmose avec la nature une spiritualité qui est indissociable de leur art. Elle peut cependant varier sur le fond et l’expression d’un individu à l’autre.

P.Partamian

« la nature a une âme omniprésente, elle imprègne les humains sans que les humains s’en rendent compte, c’est quelque par la conscience naturelle, la conscience spirituelle ou la conscience du sacré, l’alchimiste a une religion effectivement, mais la religion dans le sens de relation, de liaison entre la nature qui est le cosmos, qui est la terre, qui est tout ce qui existe dans l’univers et lui-même, cette relation privilégiée c’est une relation qui a un lien avec la spiritualité mais n’et pas une religion déclarée, c'est-à-dire qu’un alchimiste peut être chrétien, bouddhiste, musulman, mais il faut qu’il soit pourvu de cette conscience spirituelle qui unifie toutes les religions, l’alchimiste croit en une entité centrale, un point du quel tout est arrivé et ce point central qui est bien sur indéfinissable, incompréhensible pour l’homme, ce point on peut l’assimiler à Dieu, et je pense que Dieu c’est l’énergie avec une majuscule. C’est de cette énergie que découlent toutes les autres et découlent toutes les manifestations visible et invisible, les énergies sont le véritable moteur de toutes les transformations. »

Pour la plupart des alchimistes, l’esprit de chaque être vivant possèderait une partie de cette énergie universelle.

J-L Steineman

« En réalité il n’y a pas vraiment de différence entre esprit et matière, même les scientifiques aujourd’hui savent très bien que la matière c’est de l’esprit condensé c’est de l’énergie condensée, pour les alchimistes Dieu existe forcément, on peut l’Appeler, la force de Vie, on peut l’Appeler l’esprit universel, mais il existe forcément, mais il n’est pas forcément extérieur à nous, c'est-à-dire qu’on est peut être tous des Dieux mais on l’a oublié. On est descendu tellement bas dans la matière après la chute qu’en fin de compte on l’a oublié. Mais en remontant petit à petit, un jour on s’en souviendra. Certaines personnes s’en souviennent déjà, fort heureusement, et ils ont tracé le chemin, jésus, Buddha, Akhenaton avant lui.

Heureusement ils ont tracé le chemin, et ça aide les autres, car en fin de compte dans l‘univers, le monde entier est relié même si on le sait pas. Toutes les pensées sont reliées. C’est pour ça que tout interagit sur tout. Pour un alchimiste tout retenti sur tout. »

« Tous les gens qui s’intéressent de prêt à l’alchimie, ils ont été attiré par l’alchimie, comme du fer par un aimant. » (fin de première partie.)