October 31, 2014

La Part oubliée d'Halloween.

Encore une année qui prend fin, car évidement vous le savez, pour les Celtes, la fin du cycle se fait à ce moment précis de leur calendrier.

Nous avons vu les fruits rougir, et nous voyons les feuilles tomber, nous présentons alors l'arrivée de l'hiver et de son régime Saturnien.

C'est maintenant le moment de célébrer, de se remémorer nos (plus ou moins) chers défunts. Nous déposons des fleurs, nous nettoyons les tombes. Si nous ne pouvons nous y rendre, nous aurons une petite pensé ou un nous ferons un petit autel, un sanctuaire, avec quelques fleurs, une bougie, leurs photos. 
Pour les plus doués d'entre nous, nous aurons accès à leur âme dans l'autre monde et nous pourrons converser avec eux. Nous accédons alors à la part réellement occulte de cette fête de Samhain. La "mort" est une transition, c'est tout.

Cependant, en me "branchant" sur l'esprit d'Halloween, il m'est venu une chose : trop souvent nous oublions une part dans cette "fête".

Cette part si souvent mise de côté, occultée, ou déniée, est une part de nous même, interne, qui "n'est plus".
Qu'en est il de ce "nous" passé qui avait des rêves et des ambitions d'enfant ? De cet état d'esprit innocent ? De ce mal-être adolescent et de toutes les railleries auxquelles nous avons dû faire face ? Qu'en est il de nos premières expériences importantes ? Au final, comment ce "nous" à participé à nous construire tel que nous sommes maintenant ? Nous avons appris à nous connaître, nous construire, à apprendre de nos limites et à ouvrir notre esprit. C'est une grande rétrospective que je vous propose ici.

Mais il n'y a pas que ce "nous" passé auquel nous devons apporter un peu d'attention, il y a aussi toutes ces choses, personnes, lieux, souvenirs, etc, qui sont maintenant passées, et que nous avons connu.
Remémorons nous ces bons souvenirs que nous avons eu dans notre enfance, adolescence, par exemple. Mais aussi les "mauvais". Les expériences douloureuses. Tous ces souvenirs de jeux, sorties, amusements avec nos amis ou en classe. Souvenons nous de toute notre scolarité.
Rappelons nous aussi ces petits êtres qui ont comptés pour nous et qui nous ont apportés pour beaucoup d'entre nous, la première expérience de la mort et du deuil je veux parler de ces poissons rouges, cette tortue, ces canaris, ces chats, ces chiens que nous avons un jour choyés et aimés, avec qui nous avons joués et qui ont transités d'une façon plus ou moins agréable pour eux et pour nous. Le mystère de la mort peut être plus cruel par la question sans réponse qu'il pose à un enfant que par le manque qu'il va lui engendrer. Car un poisson rouge, ça se remplace.

Qu'en est il de ces paysages de votre enfance qui sont maintenant peut être bouleversés. Pour ma part je me souviens de ces champs où j'allais le soir regarder les lapins, cueillir des champignons, et me promener ou jouer. Ils sont maintenant remplis de maisons modernes. Ce beau pommier qui trônait humblement dans le champ a été coupé, remplacé par un stérile parasol. 

En faisant cela, peut être un peu de vague à l'âme se fera sentir. De la tristesse ou de la joie. Si vous êtes toujours touché par certains souvenirs, c'est que ce n'est pas "digéré".

Samhain nous propose de mettre en terre tout cela. D'en faire le deuil, de vivre sans, ou faire "avec". Il est tellement important d'avoir le "corps" de la personne défunte mise en terre et d'avoir fait un rituel d'adieux pour les familles qui ont perdu un proche, que l'on fait tout pour retrouver même des petits restes de corps après de graves accidents d'avions par exemple. Pourquoi ? Car le corps est sacré, il est mit dans une terre sacrée. Inhumé dans le respect et dans l'amour. Tant pour lui que pour nous, c'est important. Je vous propose donc de donner "corps" à ce que vous n'avez pas guéri en vous même. Ce à quoi vous n'avez pas fait le deuil.

Certains petits rituels psycho-magiques permettent symboliquement de se détacher de tout cela. Cependant, il faut donner un "poids". Il faut faire les choses bien. Trouvez un lieu qui vous semble sacré. Dans la nature, dans votre jardin, quelque part où vous pourrez déposer votre petit cercueil en carton ou en bois dans le sol en toute confiance (élément terre). Ceci peut aussi se faire dans la mer (élément eau). Pour l'air et le feu, les deux sont liés : crémation et de fait, "partir en fumée", mais cela doit alors se faire dans un lieu et dans un cadre "sacré" et ritualisé comme il se doit. 

Inconsciemment nous accordons tous un lien entre la mort et le cercueil. Nous pouvons donc en faire un petit. Sur un parchemin, nous pouvons, avec une encre "magique" (condensateur fluidique naturel = évitez les oxydes de plomb, d'antimoine, etc pour ne pas polluer l'environnement, c'est aussi cela le respect !) noter ce qui nous fait encore souffrir. Mettre des copies des photos de ces êtres qui nous manquent, ou simplement nous pouvons les dessiner. Puis, nous plaçons dans le cercueil le tout, nous refermons le couvercle avec trois clous ou trois bouts de papier adhésif (clouer à un fort aspect psychologique), et nous l'inhumons, l'immergeons, ou le brûlons dans un cadre cérémoniel, avec, selon votre tradition, des prières. Nous devons attacher à ces reliques notre sentiment de souffrance, de peine, de tristesse, de morosité. Nous devons enterrer ces poids émotionnels. Pour cela le rituel est nécessaire, l'ambiance magique aide énormément à cela. Nous devons avoir un lien émotionnel avec ce qui se passe lors du rituel. Vous pouvez vous habiller de noir aussi si cela vous aide.

Si vous inhumez, creuser aussi profond que vous ressentez que cela est nécessaire, et pensez à mettre une grosse pierre plate sur le tout après avoir rebouché. Vous pouvez fleurir la petite tombe, l’encenser, y verser de l'eau lustrale, ou la cire de bougie consacrée. Tout symbole sacré, gravé sur le couvercle, peint sur la Pierre etc est aussi souhaitable. Vous pouvez vous claquer sur les rituels religieux établis pour créer le votre et vous inspirer. 

Pour conclure, je dirais que si ce moment de l'année est si important par rapport à d'autres fêtes, c'est parce qu'il est chargé de tant de peine. Certes il y a le côté "monstre" et fantômes qui prime maintenant, mais au delà de cela, la dynamique inconsciente veut que nous nous rappelions ce qui n'est plus et ce que cela nous a apporté. C'est un grand moment de guérison de l'âme.

October 29, 2014

L'AlGeek et sa Quête.

Nous nous disons tous que la vie est trop courte (sauf pour de rares exceptions), et lorsque nous nous penchons sur le mystère de l'Alchimie, nous ne sommes pas certains de pouvoir en venir à bout.

Tel un défit, une quête vers l'inconnu, le parcours d'un labyrinthe semé d'embûches diverses et de zones inextricables et sombres, nous nous lançons dans un cheminement incertain, rempli de points d'interrogations.

Notre nature humaine aime les défis, elles aime vivre pour quelque chose. Nous avons besoin d'espoir, d'un but et d'une ligne directrice. Pour certains d'entre nous l'Alchimie prend beaucoup de place dans notre existence. Nous pourrions dire d'ailleurs que le terme "AlGeek" pourrait définir ces "geeks" d'un genre "philosophal".
Mais au delà de l'espoir, ce que nous aimons surtout, c'est avoir des certitudes. Et ces dernières ne sont pas si simple à acquérir. Le doute est toujours présent et les remises en questions constantes.

L'Alchimie est un domaine de confrontations, de réflexions mentales profondes, d'expérimentations pratiques poussées et répétées. Ce qui peut en rebuter quelques uns sur le sentier. Il y a en elle bien plus que ce que l'on peut s'imaginer de prime abord et la personne passant l'enceinte de la montagne sacrée ne s'imagine absolument pas tout ce qui sera requis d'elle pour réaliser sa quête. Nous ne savons jamais réellement ce pourquoi nous "signons". Surprises après surprises, découvertes après découvertes, nous nous disons que ces champs d'explorations recèlent bien des choses étonnantes que nous n'aurions jamais soupçonnés.



Nous ne savons pas comment notre quête pourra tourner. Car nous n'avons absolument pas la certitude que le but visé est *réellement* ce but là, que ce soit dans une expérience sur le court terme, voire sur le plus long terme. Difficile de penser qu'une expérience de transmutation archimique par voie humide pourrait découler sur un baromètre ... et pourtant c'est ce qui m'est arrivé. Mais passons. L'exemple nous dit que nous ne pouvons réellement imaginer tout ce qui pourrait se passer, nous ne pouvons pas tout prévoir, nous devons rester ouvert et attentif, et laisser la porte ouverte à ce qui est inconnu, non envisagé. Ainsi une expérience loupée devient une belle réussite dans un autre domaine ... maintenant je connais le temps qu'il fera grâce à la couleur de ma solution. Elle varie en fonction du degré d'ensoleillement !

Nous ne pouvons que tirer des conclusions basés sur l'expériences d'autres personnes, parfois la notre, et donc nous définissions une ligne directrice majeure qui tendrait possiblement vers le but le plus logique. Mais en Alchimie le plus logique tend parfois à quelque chose d'autrement plus logique : au delà de la nature logique de l'être humain, la sagesse et la logique de la Nature prend le relais. La Nature est la Nature ... elle a pied directement dans ses propres processus, nous, nous en sommes en parti coupé. C'est en cela que notre logique humaine n'est pas compatible avec l'Alchimie, Science et Art de Nature ... Comment aurais je pu prévoir que ma solution deviendrait un baromètre ? Aucune idée. Je n'ai pas assez de connaissances malheureusement. Je préfère donc rester surpris et humble.


Il n'y a que celui qui dépasse toutes les épreuves et qui finalement se rend au sommet peut dire en quoi consiste la quête ... Mais alors, est ce qu'il s'est rendu au sommet par lui même ou a t'il été porté par la Nature ? Un peu des deux je pense. Je pense que lorsque l'humain laisse la Nature pénétrer son esprit, il faut surtout qu'il y ait beaucoup d'espace dans son cerveau. Puis qu'il ait la patience d'un jardinier et qu'il cultive et laisse pousser les bonnes graines. En un sens, l'être humain ne serait qu'un "réceptacle à Nature". Il propose, elle dispose. Mais ce jardinier fais confiance au processus, il sait que s'il s'occupe comme il faut des graines, elles pousseront et donneront invariablement de beaux plants. Puis, des fruits. Qui eux même, selon la loi, donneront des graines en multitude, et encore et encore. Ce n'est certes pas une foi aveugle dont il est question, mais une réelle connaissance, une certitude basée sur un savoir.

Nous devons développer une intelligence très particulière, des facultés adaptées à ce travail. J'ai parlé de quelques unes d'entre elles ici sur ce blog comme la Vision Vierge et la Terre Vierge. Mais ce n'est, à mon sens que la partie émergée de l'iceberg. Il y a comme partout, des facultés spécifiques en fonction de chaque matière, science ou art sur cette planète et l'Alchimie n'y fait pas exception. Nos premiers outils sont souvent nos facultés. Non qu'elles soient obligatoirement innées pour réussir dans ce domaine, (ou plutôt fortement développées dès la naissance), mais elles demandent plutôt toujours une activation propre à les développer et à les entretenir sur le long terme.

Je ne pense pas qu'un Alchimiste soit plus intelligent qu'une autre personne. Je pense simplement qu'il va développer des facultés différentes. Le poisson nage, l'oiseau vole, le guépard court, la vache broute, le nuage flotte, le sprinteur coure, l'alpiniste grimpe, le mathématicien calcule, et l'Alchimiste alchimise ... Comparé à ses confrères humains, il n'est ni supérieur ni inférieur. Il est ce qu'il est. Il fait ce qu'il a à faire selon l'ordre de la Nature. Les facultés qui sont les siennes sont variées et concernent surtout des qualités de curiosité, de recherche, d'étude, d'humilité, de ténacité, de vision d'ensemble, de logique, d'intuition ... et il serait trop long je pense de toutes les énumérer ici.

Alors oui l'Alchimiste à ce petit côté "geek" et cela se comprend. Mais une quête est une quête ! Et c'est loin d'être quelque chose d'aussi irréaliste ou virtuel qu'une quête dans un jeu en réseau ou autre, il joue sa partie très sérieusement et avec détermination, car il sait que son travail peut réellement changer sa vie du tout au tout. De manière très profonde et durable. Et que le jeu en vaut réellement la chandelle.

October 25, 2014

Humanité et Pierre Philosophale

Il est vrai qu’à l’heure actuelle les temps semblent troublés. Evidemment, nous avons connu sur cette planète des temps bien plus difficiles, mais il n’y a de temps difficile que ceux que nous vivons directement … Nous pouvons nous interroger sur l’avenir de cette humanité, et voire même, de cette planète. Ce qu’il y a de sur, c’est que la planète, même sans l’humanité, continuera sa course dans le cosmos, et se régénérera des balafres que ses petites levures humaines ont laissées. L’humanité quant à elle … est comparable à ces bactéries proliférant dans le jus sucré du raisin, elles produisent alors l’alcool, et ce dernier va alors, tout simplement, les tuer.
 
L’humanité dans ses 99.99% est analogue. Mais ce dixième de pourcent restant, que produit il ? Il génère une matière nommée Pierre Philosophale, qui pourrait renverser la courbe destructrice de l’humanité.
Sans conteste, les humains vivraient bien mieux avec cette matière à leur disposition. Voyons rapidement pourquoi :


Le système de santé :
 
Les docteurs et les chirurgiens seraient en très petit nombre.
 
Les chirurgies réparatrices se feraient avec l’Huile de la Pierre, stimulatrice des cellules souches et par ingestion de l’élixir.
 
Il n’y aurait plus de maladies mentales ou de problèmes de santé.
 
Il y aurait le choix de mourir ou de partir en lumière, de régénérer et de continuer à vivre encore tant que l’on voudra.
 
Les tares, etc n’auraient plus lieu d’être. Les êtres humains seraient alors parfaits en corps et en esprit. Car elle a le don, si elle est ingérée en conscience pleine et entière, de guérir les traumas de l’inconscient. Les individus trop récalcitrants à l’évolution et étant plutôt voués à désévoluer ou involuer, seraient probablement neutralisés…


Les Sciences :
 
L’exploration se ferait non pas grâce à des machines et des laboratoires, mais sur le terrain et grâce aux sens psychiques parfaitement développés, grâce à l’absorption de l’Elixir.
 
Aurait-on besoin de l’électronique ? Non. Un autre type de technologie basée sur le quartz, l’or de transmutation auraient tout remplacé, l’énergie électrique n’étant pas nécessaire pour les faire fonctionner, il n’y aurait donc pas de besoin de centrales de production.
 
Le déplacement se ferait par téléportation. Les communications par télépathie pour celles faites à distance ou via miroir magique.
 
Les recherches dans un premier temps se baseraient sur la production d’une nouvelle humanité à partir de « parents transmutés », c’est une modification profonde de l’humanité qui se ferait, et qui aurait alors intégré pleinement la Pierre en elle-même.
 
Il y aurait aussi des croisements sur des animaux et des plantes transmutées pour générer des espèces encore plus parfaite, sans nul doute, toute la faune et la flore sur cette planète évolueraient alors en un clin d’œil.
 
La production de lampes éternelles seraient alors la base pour la génération d’énergie on polluante et constante. Cela bannirait aussi toutes les entités malsaines de cette planète par l’afflux de Lumière Divine provoqué par de telles lampes.
 
Sans compter toutes les découvertes archimiques possible que je ne soupçonne pas.
 

L’économie :
 
Elle n’existerait pas. L’or n’aurait pas de valeur. A la rigueur ce seraient les métaux vils qui en auraient, ceux qui ont échappé à la transmutation.
 
La production de gemmes, diamants, etc auraient elles non plus, pas d’intérêt. La Pierre permettant de les produire sans aucuns coûts.


La nourriture :
 
L’Elixir a la faculté d’accélérer la croissance des plantes en toute saison, il n’y aurait donc plus de pénuries.
 
La pousse rapide de plantes réglerait bien des soucis au niveau  du climat, et de la pollution. Mais aussi des ressources en bois, pour le textile ou les matériaux de construction.


Système spirituel :
 
Il serait universel et basé sur l’expérience directe de chaque personne avec la « Divinité » Universelle.
 
Considérant alors que tout vient du Tout Universel, il n’y aurait alors ni guerre, ni délinquance, ni trafics, ni haine, ni violence, car la richesse serait pour tous, tout le temps, partout.

Population :

La population serait probablement déterminée par la sagesse, et contrôlée en fonction, non plus des ressources, mais de l'espace et de la qualité de vie disponible (qui se serait grandement améliorée).

La fertilité serait haute mais la conception se ferait peut être plus rarement, ou tout du moins, moins rapidement qu'à l'heure actuelle ou la vie est au maximum de 100 ans. En effet, des couples pourraient décider de régénérer deux fois (une fois à l'âge de 50 ans et une autre fois à l'âge de 100 pour procréer une première fois). Il y aurait probablement donc à la longue, moins de personnes, mais elles vivraient plus longtemps sur cette planète.


Voilà ce qu’apporterait la Pierre si elle était donnée à tous. Mais la seule condition est qu’elle soit donnée à TOUS, sinon cela ferait des rivalités entre peuples, qui seraient considérés comme supérieurs et d’autres comme inférieurs, générant alors des conflits … Ce n'est bien sûr pas exhaustif, mais cela pourrait vous donner une idée globale des changements très positifs que cela pourrait créer sur cette planète.

October 20, 2014

L'Alchimie dite "Spirituelle" en Magie/Théurgie.

Voilà un concept qui est plus largement utilisé depuis près d'un siècle et qui accompagne le parcours des magiciens depuis la résurgence de certains courants anciens Hermétiques, que je qualifieraient de traditionnel, "ancestraux". Cette sorte de remise au goût du jour a alors été accompagnée d'un foisonnement de concepts qui n'ont pas toujours été heureux, mais d'autres qui ont pourtant permit la connexion entre certaines Sciences Hermétiques, créant alors un "totum" de ces sciences et une vision plus holistique.

Aujourd'hui nous allons voir rapidement et non exhaustivement, le concept de "Grand Oeuvre Alchimique" dans le domaine de la Magie Théurgie, ou ce que d'aucuns nomment "l'Alchimie Spirituelle". Ce concept étant assez vaste (car nous englobons alors le Yoga, les concepts d’Orbites Microcosmiques en Taoïsme etc), nous allons nous restreindre uniquement à la "magie" rituelle et cérémonielle.

Le concept d'Alchimie Magique ne fait pas parti des grimoires et des systèmes magiques anciens, sauf, dans ce que nous pourrions appeler les "nouvelles écoles" de type Aurum Solis, Golden Dawn, OTO par exemple. L'Alchimie Spirituelle "magique", ou le "Grand Oeuvre" des Mages, rime souvent alors avec la conversation avec le Saint Ange Gardien. Mais le concept, loin d'être idiot, est selon moi cependant, incomplet.

L'Alchimie si nous la définissons de manière simple est "une accélération de l'évolution". Nous pourrions  de manière synonyme dire qu'il s'agit aussi de la "transmutation des corps vers un état plus parfait", ce qui rejoint l'évolution accélérée. Plus que la transmutation du métal, nous transmutons le mental, ou l'égo.

Ceci peut, effectivement se faire dans une optique magique, mais, d'après mon expérience en magie, bien peu réussissent, tout simplement car bien peu ont un réel but spirituel en vue ... (à la rigueur ils se transmutent en un égo en "or jeune", jouant alors les gourous, mais pas de Pierre Philosophale en tout cas).

Je remarque aussi qu'en Alchimie nous avons un but fixe, unique, précis : "La Pierre Philosophale" (qui pour tout dire est plus un moyen pour une fin, qui est profondément spirituelle).

En magie Théurgie, même si l'idée est la Conversation avec le Saint Ange Gardien, cela reste cependant peu répandu, tous les cercles n'adoptent pas ces références ni ces buts. D'où peut être plus de confusion dans l'idée de ce que peut être l'Alchimie Spirituelle Magico.Théurgique.

Le gros soucis aussi, sans vouloir blesser la communauté magique, est que tout simplement (de manière générale) les Mages ne savent pas grand chose de l'Alchimie. Il n'y a qu'à lire les incohérences de Franz Bardon dans le livre "Questions réponses", on ne peut réellement imputer cela aux notes de son étudiant, car confondre un Lion rouge et un Lion vert, il faut le faire. Bref, souvent, on est mage ou on est Alchimiste, on est rarement les deux. Non qu'il n'y ait tant que cela de différence entre les deux Sciences, mais elles ont en tout cas une sorte de distance entre elles. Elles ne touchent clairement pas les deux mêmes mondes.

Dire que l'on fait la "Magie Alchimique" sonne bien, ça passe. Mais que dire de celui qui fait de "l'Alchimie Théurgique" ? Personne n'a jamais entendu parler d'une telle chose. Est ce un domaine à entièrement inventer ? Personne n'a eu l'idée de s'approprier la magie dans une optique d'Alchimie ? 
Ce domaine n'existe pas car nous faisons déjà cela. Lorsque nous fondons un métal, nous libérons un champs de force lié à sa nature et qui va répondre /correspondre directement aux influences stellaires en cours. L'Alchimiste sait pourquoi il doit travailler au printemps pour certaines opérations, ou en automne pour d'autres. Le Mage sait pourquoi il doit attendre le lever de telle ou telle planète dans le ciel, et qu'elle soit aspectée, et en tel signe et telle maison pour tel travail.

Le Mage, voyant sa carte du ciel, son "emprunte" énergétique, voit ses difficultés avec certaines planètes - ce qui le "façonne" donc. Il a trop de feu, ou pas assez d'air, etc. Un Mars trop faible, un Saturne trop fort et mal aspecté, etc. Il va alors invoquer ou évoquer, dans tous les cas "communiquer" avec la planète en question et poser les questions qu'il faut pour savoir pourquoi il est ainsi (karma, mission etc), s'il a l'autorisation d'y remédier, et si oui, comment. Dans une autre optique, il va rééquilibrer les énergies qui le compose par des séries d'invocations, de renouvellement de ses fluides électro magnétiques etc. En un sens, c'est un travail de psychothérapie sous égide Divine. Mais est ce là réellement un travail spirituel de transmutation ou d'accélération de l'évolution ? Si cela ne fait que modifier l'égo, mais le laisse toujours en place, à quoi cela rime t'il ? C'est une voie de garage ?

Il fût un temps, je travaillais beaucoup en Magie Théurgie, et ces questions m'intéressaient au plus haut point. J'avais alors monté un système complet de Magie basé sur les quatre couleurs principales du Grand Oeuvre, avec des invocations d'Archanges, et de toute une hiérarchie Angélique, le tout basé sur une année entière (un cycle de coction entier donc). La matière à cuire était alors "moi même". La principale difficulté est alors de trouver un système qui est capable de contacter les Forces Alchimiques de la Création, c'est à dire, celles qui façonnent le cycle de la coction. Ce sont donc des forces "Temporelles". Et cela peu le proposent en réalité.

Mais le réel problème d'un tel système, c'est qu'il est quasi inapplicable en réalité. Le premier vrai, gros problème est le tout début : le travail de l'hiver, le régime de Saturne, le Nigredo. Car c'est là le premier stade à atteindre. Le second soucis est aussi la capacité à capter l'énergie astrale du Feu Secret.

Le péril est alors qu'il faut attirer en soi des forces propices à la putréfaction... ce sont des forces destructrices de Saturne, celles qui font tout pourrir. Et sans un réel contrôle de ces forces, c'est toute votre vie qui va se mettre à pourrir de l'intérieur. Et vous avec. Avec un possible rejaillissement sur vos proches. Si vous ne contrôlez pas ces forces, vous finirez possédé, déprimé au plus haut point et probablement suicidé à la fin. Sans compter les fait que vous irez rejoindre le monde en adéquation avec votre taux vibratoire dans l'autre monde, c'est à dire, les forces de la putréfaction Saturnienne. Les royaumes des égouts cosmiques ne sont pas attirants, ni même les entités qui y vivent.
Dès mon premier rituel j'avais déjà eu une visite d'une entité qui voulait me posséder, et j'ai alors tout cessé. C'était il y a neuf ans. Cela semblait pourtant prometteur mais l'ampleur de la tâche était suicidaire.

C'est probablement pour cela qu'il est plus aisé de faire subir ce cycle là à une matière extérieure à nous même. Car nous pouvons toujours avoir un contrôle, une prise de recul, un agissement sur le cycle en cours (régler les feux etc). Ce qui serait alors impossible avec une série d'invocations magiques sur un an, surtout après un passage au noir total ... Le concept en question n'est pas si simple. Il est même dangereux.

Il en va de même avec le système de "Goetie Alchimisé", l'idée de base étant que chaque Démon est en réalité une projection de notre propre subconscient (idée principalement découlée de David Griffin et de sa branche Golden Dawn pour ce que j'en sais) et le dominer permet alors de dominer en soi même cet aspect. Ok. Cela semble être d'une logique imparable, mais quid de l'évolution de cette bestiole ? Rien. Alors, pourquoi ne pas réellement Alchimiser cette entité et la faire évoluer (Le Roi Salomon les avaient ils enfermés dans le vaisseau d'airain à cet effet ? Comme Oeuf en coction ?) ? Pourquoi plutôt ne pas faire une rédemption de ces Forces, plutôt encore une fois que de faire une sorte de psychothérapie et de fait, chercher à embellir son ego en dominant/soumettant/contrôlant cette force ?
Mais par contre, je pense qu'un tel Mage ne vivrait pas longtemps. Les autres entités Goétiques, récalcitrantes à l'évolution vous tailleraient, vous et votre vie, en pièces menues menues. Histoire que l'idée ne viennent pas à un autre Mage de tenter l'expérience.

C'est pour cela que ceux qui parlent "sérieusement" de "Théurgie Alchimique" en s'imaginant avoir cerné le sujet me font un peu sourire. Les dangers inhérents à la pratique Magique sont réellement de grande ampleur et nous sommes loin de la petite invocation ou du bannissement quotidien. C'est n'est même plus dans certains car de la Magie, mais une réelle expédition en territoire en guerre.

Je pense sincèrement qu'il y a tout de même des sentiers spirituels plus aisés et moins dangereux ... Et nous pouvons tout de même pratiquer cette "Magie Achimique" sans courir autant de risques, mais il faut tout de même savoir ce que nous faisons. Il existe bien des méthodes simples (prières) et rituelles qui permettent déjà un beau travail d'évolution, mais nous devons savoir qu'un tel travail d'évolution, même simple, manifeste en accord avec la Loi d'Equilibre Cosmique, l'inverse, c'est à dire que pour toute force Lumineuse Evolutive attirée sur vous, vous allez avoir la visite de son extrême inverse.

Pas d'étonnements donc, si vous voyez Belzebuth, Satan, ou Astaroth, ou autres, venir vous voir le soir... ou si le chiffre 666 vous poursuit au quotidien. C'est bon signe ! Mais protégez vous tout de même ...

October 18, 2014

Parasites de grosses envergures et initiations.

(Article à ne pas lire après la nuit tombée)


Le titre de cet article pourrait sonner comme celui d'un film d'horreur. Mais la suite de ce poste pourrait finalement nous faire voir que notre réalité est un film d'horreur en lui même.

Il y a de cela 10 ans environs, je lisais un article et tombais sur le récit d'une personne qui avait fait une expérience mystique profonde, et avait eu une révélation importante concernant des entités négatives à l'origine de certaines choses sur cette terre. Cela m'avait beaucoup intrigué, mais je n'avais pu trouver la source de cette information.

Voilà quelques mois, je lis l'ouvrage de Michael Harner "La Voie du Chamane - Un manuel de pouvoir & de guérison" chez MAMA Editions 2011, Paris, dont je recommande vivement la lecture. J'y trouvais alors le récit complet que je cherchais depuis si longtemps !

Je vous fait parti ici d'un passage qui résumera mon propos, Harner vient de prendre de l'Ayahuasca et semble être en mauvaise posture :

"À présent, j’eus la quasi-certitude que j’étais sur le point de mourir. Alors que j’essayais d’accepter mon sort, une partie encore plus profonde de mon cerveau commença à transmettre plus de visions et d’informations. On me « dit » qu’elles m’étaient présentées parce que j’étais en train de mourir et que je ouvais par conséquent recevoir ces révélations sans risques. Je fus informé que c’étaient les secrets réservés aux mourants et aux morts. Je ne pouvais percevoir que très vaguement les êtres qui m’envoyaient ces pensées : des créatures reptiliennes géantes reposant paresseusement au sein des couches les plus profondes de l’arrière de mon cerveau, là où il rencontrait le sommet de la colonne vertébrale. Je ne pouvais que les discerner vaguement au coeur de ce qui semblait être des profondeurs obscures et ténébreuses.

Puis, les créatures projetèrent une scène visuelle en face de moi. Tout d’abord, elles me montrèrent la planète Terre telle qu’elle était il y a des éons, avant qu’apparaisse la vie. Je vis un océan, une terre stérile et un ciel bleu vif. Puis des grains noirs tombèrent du ciel par centaines et atterrirent en face de moi sur le paysage aride. Je pus voir que ces grains étaient en réalité de grandes créatures noires et luisantes aux larges ailes de ptérodactyles et aux immenses corps de baleines. Je ne pouvais pas voir leur tête. Elles s’affalèrent, complètement épuisées par leur voyage, se reposant pendant des éons. Elles m’expliquèrent dans une sorte de langage mental qu’elles fuyaient quelque chose dans l’espace. Elles étaient venues sur Terre afin d’échapper à leur ennemi.

Alors les créatures me montrèrent comment elles avaient créé la vie sur la planète afin de se cacher au sein de ses formes multiples et de dissimuler ainsi leur présence. Devant moi, la magnificence de la création des plantes et des animaux, et de la différenciation des espèces – des centaines de millions d’années d’activité – se déroula à une échelle et avec un éclat impossibles à décrire. J’appris que les créatures ressemblant à des dragons résidaient en fait à l’intérieur de toutes les formes de vie, y compris l’homme. Elles me dirent qu’elles étaient les vrais maîtres de l’humanité et de la planète tout entière. Nous, les humains, n’étions que les réceptacles et les serviteurs de ces créatures. C’est pour cette raison qu’elles pouvaient me parler de l’intérieur de moi-même. (...)

Je ressentis soudain ma distincte humanité, le contraste entre mon espèce et les anciens ancêtres reptiliens. Je commençai à lutter pour ne pas retourner parmi les anciens, qui m’apparaissaient de plus en plus étrangers, peut-être malfaisants. (...)

Le travail de remémoration fut aisé, à l’exception d’une partie de la transe dont je ne pouvais pas me souvenir. (...), le matériau récalcitrant était la communication provenant des créatures à forme de dragon, et la révélation concernant leur rôle dans l’évolution de la vie sur cette planète et leur domination innée de la matière vivante, y compris de l’homme. Je fus très excité par la redécouverte de ce matériau, et je ne pus m’empêcher de ressentir que je n’étais pas censé être capable de le ramener des régions inférieures de mon esprit.

J’éprouvai même une étrange sensation de peur quant à ma sécurité, parce que je possédais à présent un secret dont les créatures m’avaient indiqué qu’il était réservé aux mourants. Je décidai sur le-champ de partager cette connaissance avec d’autres personnes, afin que le secret ne restât pas ma seule propriété, et que ma vie ne fût point mise en péril. Je plaçai mon moteur hors-bord sur une pirogue creusée et me dirigeai vers une mission évangélique américaine proche du village. 

Bob et Millie, le couple de la mission, étaient un cran au-dessus des évangélistes ordinaires envoyés par les États-Unis : accueillants, pleins d’humour et de compassion. Je leur racontai mon histoire. Lorsque je décrivis le reptile dont la gueule laissait jaillir des flots d’eau, ils se regardèrent, cherchèrent leur Bible et me lurent le verset suivant, extrait du chapitre XII de l’Apocalypse :

Et le serpent jeta, de sa bouche, de l’eau comme un flot…

Ils m’expliquèrent que le mot serpent dans la Bible était un synonyme de dragon et de Satan. Je continuai mon récit. Lorsque j’en arrivai à la partie concernant les créatures à forme de dragon, fuyant un ennemi quelque part au-delà de la Terre, et atterrissant ici afin d’échapper à leurs poursuivants, Bob et Millie s’enthousiasmèrent et me lurent à nouveau un extrait du même passage de l’Apocalypse :

Et il y eut une guerre dans les cieux : Michel et ses anges firent la guerre au dragon ; et le dragon combattit, ainsi que ses anges. Et ils n’eurent pas le dessus ; et il n’y eut plus de place pour eux dans les cieux ; et le grand dragon fut chassé, ce vieux serpent, appelé le diable, et Satan, qui trompe le monde entier ; il fut chassé jusqu’à la Terre, et ses anges avec lui.

J’écoutai avec surprise et émerveillement. En retour, les missionnaires semblaient frappés par le fait qu’un anthropologue athée, après l’ingestion du breuvage des « sorciers », pût apparemment avoir eu la révélation d’éléments sacrés contenus dans l’Apocalypse. Lorsque j’eus terminé mon récit, je me sentis soulagé d’avoir partagé mon nouveau savoir, mais j’étais épuisé. Je m’endormis sur le lit des missionnaires, les laissant poursuivre leur conversation sur cette expérience.

Ce soir-là, comme je retournais au village dans ma pirogue (...) J’étais à présent très motivé pour solliciter une opinion professionnelle de la part de l’Indien le mieux informé, un chamane aveugle qui avait mené maintes excursions dans le monde des esprits à l’aide de l’ayahuasca. Il me sembla approprié qu’un aveugle fût mon guide au pays des ténèbres. Je me rendis à sa hutte et lui décrivis mes visions segment par segment. D’abord, je lui parlai des moments les plus spectaculaires ; puis, lorsque j’évoquai les créatures à forme de dragon, j’omis le moment de leur arrivée dans l’espace et dis seulement : « Il y avait ces animaux noirs géants, un peu comme de grandes chauves-souris, plus longues que la longueur de cette maison, qui dirent être les véritables maîtres du monde. » Il n’y a pas de mot pour dragon en conibo, aussi chauve-souris géante me semblait être l’expression la plus précise pour décrire ce que j’avais vu.
Il me regarda de ses yeux aveugles et dit avec un large sourire : « Oh ! ils disent toujours cela. Mais, ils ne sont que les Maîtres des ténèbres extérieures. »

Il montra le ciel de sa main avec nonchalance. Je sentis un frisson courir le long du bas de ma colonne vertébrale, car je ne lui avais pas encore révélé que je les avais vus, dans ma transe, venir de l’espace intersidéral.

J’étais sidéré. Ce que j’avais expérimenté était déjà connu de ce chamane aveugle aux pieds nus ; il en avait fait l’expérience par ses propres explorations du monde caché dans lequel je m’étais aventuré."

Ce passage est fort intéressant et rejoint effectivement ce que d'anciennes écritures disent. Un de mes amis, a fait parti d'un groupe de "chasseurs" dans l'astral - sa vie astrale onirique consciente étant quasi plus riche que sa vie ordinaire, il sait de quoi il parle. Ces chasseurs donc, s'occupent dans les tréfonds de notre univers, de liquider ou de tenter de liquider les entités géantes, primitives et dévastatrices, immondes et proprement horrible. Ils plongent si bas que m'a t'il dis "personne n'en reviens sans séquelles". Ce sont réellement les enfers, les égouts les plus ténébreux de notre Création. Là, certaines entités hybrides "vivent". Un certain Lovecraft a parlé d'une d'entre elles d'ailleurs - (qui est à l'heure actuelle enfermée, mais certaines forces veulent déchaîner ce Kraken sur l'Humanité...) 

Il s'agit généralement d'un mélange entre plusieurs types d'animaux. J'en ai croisé une, une fois. Il s'agissait d'une tortue aux pattes de mygales, et à la tête de serpent. Mais toutes les variations les plus ignobles existent. Lors de mon voyage avec la truffe sacrée (psylocibe Tempelandia) j'ai aussi croisé une entité qui avait eu du pouvoir et une influence malsaine sur moi, tentant de pervertir certaines de mes bons aspects. Mais je vous invite à ne pas trop penser à tout ça.
Elles sont généralement vieilles non pas d'Eons, mais d'Univers. De "Googleons" si nous pouvons utiliser un tel néologisme. Ce sont des entités si récalcitrantes à toutes formes de lumière qu'elles ne peuvent même pas participer semble t'il à la réintégration des êtres. Elles sont le ferment des Univers, le point le plus bas de la création.

Ces entités qu'Harner à vu dans son voyage chamanique, ce sont elles, c'est ce type d'entités. Le Démon dont parle la Bible, c'est d'elle dont il s'agit (entre autre). On ne s'étonnera pas alors de voir que certaines entités de la Goetia soient des hybrides, les "chefs" ayant alors des attributs humains, mais ne sont généralement pas à corps d'"humains" en entiers. Il semble que la dégénération d'une entité soit marquée par cela. Notons encore que certaines entités des plans célestes ("bonnes" entités fautes de meilleurs termes - dans le shamanisme on parle d'entité à compassion ou sans compassion pour l'humanité ou le monde du milieu) sont aussi mi animaux mi humains. Ainsi j'ai pu constater que certains anges de Vénus étaient mixés entre l'animal et l'humain, mais la part humaine et le rayonnement de lumière sont largement plus présent. (exemple : imaginez une femme aux ailes de papillon avec une superbe aura de lumière).

Bael dans la Goetia.

Nous noterons encore le célèbre "Baphomet", mixte de Bouc de Mendès, de corps d'homme et de femme, et de chauve souris. La tentative d'attribution d'un caractère "Divin" à cette Bête est inexact. Il ne s'agit que d'une force involutive Saturnienne. D'où souvent l'attribution de caractéristiques capricorniennes aux "diables" de la religion Catholique, sabots, cornes, poils, odeur nauséabonde. Car ce sont souvent eux qui ont été les pires dans leurs forfaits et les moins discrets. 


Fulcanelli nous en dit :

"Sculptée au-dessus du groupe de l'homme au griffon, vous remarquerez une énorme tête grimaçante, agrémentée d'une barbe en pointe. Les joues, les oreilles, le front en sont étirés jusqu'à prendre l'aspect d'expansions flammés. Ce masque flamboyant, au rictus peu sympathique, apparaît couronné et pourvu d'appendices cornus, enrubannés, lesquels s'appuient sur la torsade du fond de corniche (pl. X). Avec ses cornes et sa couronne, le symbole solaire prend la signification d'un véritable Baphomet, c'est-à-dire de l'image synthétique où les Initiés du Temple avaient groupé tous les éléments de la haute science et de la tradition. Figure complexe, en vérité, sous des dehors de simplicité, figure parlante, grosse d'enseignement, en dépit de son esthétique rude et primitive.. si l'on y retrouve d'abord la fusion mystique des natures de l'OEuvre que symbolisent les cornes du croissant lunaire posées sur la tête solaire, on n'est pas moins surpris de l'expression étrange , reflet d'une ardeur dévorante, que dégage cette face inhumaine, spectre du dernier jugement. Il n'est pas même jusqu'à la barbe, hiéroglyphe du faisceaux lumineux et igné projeté vers la terre, qui ne justifie quelle connaissance exacte de notre destinée le savant possédait... (...) c'est bien un baphomet, renouvelée de celui des Templiers, que nous avons sous les yeux. Cette image, sur laquelle on ne possède que de vagues indications ou de simples hypothèses, ne fut jamais une idole, comme certains l'ont cru, mais seulement un emblème complet des traditions secrètes de l'Ordre, employé surtout au dehors, comme paradigme ésotérique, sceau de chevalerie et signe de reconnaissance. (chap 6 du Mystère des Cathédrales, Pauvert)" Puis il fait la description approfondie de la chevalière que certains de ses proches avaient. Une bague représentant symboliquement une tête de Baphomet.

Connaissance approfondie de Fulcanelli si l'on en juge à son commentaire, qui ne surprendra pas personne si nous faisons alors un rapprochement avec sa possible appartenance ou influence sur la Secte Luciférienne du Grand Lunaire.

Il y a d'autres façon de regrouper un ensemble de symboles initiatiques que sous la forme d'un Bouc androgyne ! Regardons ce qui se dit sur le net à ce sujet :

« Il (Julien Champagne) contribua à constituer dans les parages de l’église Saint Merri une société luciférienne très fermée, dont il dessina lui-même, pour l’occultum où se tenaient les séances rituéliques, le Baphomet, démon mâle et femelle à tête et pieds de bouc ; à ce simulacre templier (…), il ajouta, sous la main droite, un postérieur mitré et, brandi par la main gauche, un emblème impossible à décrire. » et Geyraud d’ajouter que, plus tard, on modifia ce « symbole satanique » (sic) pour lui retirer son caractère d’irréligion et de grossière sexualité. 
Accentuant le côté sulfureux de l’affaire, Geyraud y ajoute une note dramatique : « Champagne devait mourir d’une mort affreuse et lente, rue Rochechouart, pour avoir trahi la secte. Après une lutte inégale et atroce, son corps supplicié, dont la blessure horrible fit croire à quelque lésion lépreuse, fut inhumé au cimetière de Villiers le Bel, où M. Canseliet entretient avec piété son humble sépulture. »
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2804

"Entre 1922 et 1923, Gaston Sauvage, âgé de 25 ou 26 ans, a assisté à la transmutation de plomb en or dans le laboratoire du 1er étage de l'usine à gaz de Sarcelles, réalisée par Eugène Canseliet, sous les directives de Fulcanelli et en présence de Julien Champagne...
M. Sauvage a été le Pape noir de la secte « Le Grand Lunaire » (Très Haut Lunaire) de magie noire et satanisme. Jules Boucher, Dr Alexandre Rouhier (1888-1968) et Julien Champagne (et autres) aussi ont fait partie de cette secte satanique.
Selon Jacques Sadoul (1934-  ), " Le Trésor des Alchimistes ", éditions J'Ai Lu, 1970, chap.12, ' Les adeptes du siècle XX ', Mr Canseliet lui a dit que Gaston Sauvage encore était vivant après la publication en 1964 du livre "Alchimie. Études divereses de Symbolisme hermétique et de pratique Philosophale " et de fait il a décédé en 1968, âgé de 71 ans..." http://fulgrosse.over-blog.com/40-index.html

On ne peut être plus clair à ce sujet, mais on prendra ces informations avec la réserve qu'il se doit (dire que Fulcanelli était possiblement un Sataniste ne va pas me faire faire des amis, mais bon ...).

Mais voilà que je m'éloigne de mon sujet principal ! Je disais donc qu'il y a des entités pour le peu, étonnantes dans cet univers. J'en veux aussi pour preuve certaines espèces de champignons (mais pourquoi il parle de champignons vous direz vous ? Hé bien attendez la suite). C'est dans le Sciences et Avenir Hors Série octo/nov 2014 que se trouve une information intéressante : 

Page 12 : Une fourmie zombifiée par un champignon. C'est un neuroparasite. Un "ophiocordyceps s'attaque à une fourmi charpentière de Thaîlande ou du Brésil, se greffe sur elle et la contrôle pour lui servir d'hôte. Le champignon la fait descendre à un endroit très précis du tronc de l'arbre, elle mort dans une feuille et meurt, le champignon alors, fait des filaments autour d'elle et et commence à disséminer ses spores. 
Je connaissais déjà les Douves qui s'emparent aussi du système nerveux des fourmi pour les faire aller sur les feuilles de luzerne, afin d'être mangées par les moutons, qu'elles pourront alors coloniser par la suite. 
Mais il existe encore, selon ce magazine d'autres exemple, comme le Cordyceps Ignota, de la famille des parasiteurs d'insectes, il s'attaque à une mygale, et finalement fini par pousser directement en dedans d'elle ...  jusqu'à sa mort. Non nous ne nageons pas en plein délire. Et comme nous le savons, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et inversement. Ce qui veut dire que énergétiquement, certaines entités sont pareilles à cela. Et généralement, cela provoque des maladies. D'ailleurs, les shamanes "voient" les maladies sous formes d'animaux, et cela m'est aussi arrivé bien des fois après avoir bu un élixir. Le parasite est chassé et se manifeste sous une forme animale ou presque animale. Hauts le coeur garantis parfois.

Mais où je veux en venir ? Je pense sincèrement que l'entité humaine est parasitée elle aussi au niveau psycho-énergétique, et ce de longue date. Je pense que son parasitage est tellement bien fait qu'elle ne s'en rend même pas/plus compte. Je pense que son égo fait parti du lot. Mais qu'il y a, comme ces Dragon le disent, une réelle emprise sur l'être humain, une manipulation ancrée et transmise de génération en génération, par le sang possiblement.
Est ce là l'intérêt de travailler le sang en tant que Voie Alchimique ? Très probablement. Mais sachez qu'il vaut mieux avoir une Pierre minérale (ou végétale) avant. Les risques étant assez grands quant à son exécution et à son ingestion. Notons tout de même que c'est par elle que se faisait la régénération chez les R+C.

Saint Georges, classique du genre.

Certains Alchimistes parlent du moment où nous devons affronter le "Dragon" sur notre chemin, non seulement l'affronter, mais le terrasser ! (Et non pas le tuer). Les références sont grandes quant aux légendes, contes, mythologies, etc etc. Que ce soit dans l'Alchimie, le Zen, la Magie cérémonielle avec l'évocations de Démons, etc etc, nous avons toujours ce combat à un moment donné. Avant cela nous avons surtout la séduction, la rencontre entre l'entité pure et le démon :

Le Diable et Jésus, à ce moment là pas encore totalement Christ.

Peu importe les promesses qui sont faites, il faut savoir garder son discernement, et cela est le vrai combat. N'est pire moment que celui où l'adepte a la Pierre en main, que lorsque l'Eveil est à la portée de soi. Là, tous les démons vont venir souffler une possible gloire égoïste, une vie éternelle mais mortelle, une richesse faramineuse pour contrôler le monde ... En haut comme en bas. Il va falloir choisir judicieusement. Car les pouvoirs donnés sont les mêmes en "haut", mais pas avec le même prix, pas les mêmes contreparties.

La séduction se fait en réalité dès le début du cheminement, dans le noyau même de notre démarche initiatique. L'égo en est toujours pour quelque chose. Ce n'est que petit à petit qu'il se fatigue, qu'il s'use et qu'il devient poreux. Il laisse alors passer de plus en plus de lumière.

Le chemin est long et difficile. Principalement à cause de cette emprise des ténèbres sur nous, sur notre ancrage dans la matière, dans la dualité, dans l'oubli même de notre Moi Divin. Plus nous avançons et plus nous devenons alors nous même un parasite lumineux dans ce monde des ténèbres.
La vie alors se modifie car les entités qui gèrent ce monde sont alors de plus en plus démunies face à celui qui se libère de ses chaines. Que peuvent elles alors contre lui si ce n'est user de stratégie, de psychologie et parfois, tenter de ruiner leur vie ?
La tentation de se battre et de les annihiler est grande, mais c'est utiliser un sentier qui est le leur. La négativité que nous dégagerons ne fera alors que nous plomber plus encore. Et ce n'est pas ce que nous voulons. Si au contraire, nous restons Alchimiste jusqu'au bout, nous comprendrons que ce monde, ces entités ont besoin de FEU, de Coction pour évoluer. Et même si nous conduisons l'Univers au Nigredo, ce n'en est que pour son plus grand bien, car telle est la Loi.

October 17, 2014

Eboquoi ?

Voilà donc la nouvelle bête qui terrorise la planète. Ebola. Il paraît qu'elle s'est mise à muter et que forcément, les vaccins devront être à chaque fois adaptés à la souche. Ce qui complique fortement les choses vous n'en douterez pas. Cependant, à l'heure actuelle, avec si peu de personnes touchées, il y a un ras de marée de peur, d'inquiétude, etc. 

Cela m'a fait me demander : comment pouvons nous nous protéger si jamais le virus arrivait par chez nous, et que la Pandémie devenait mondiale et réellement incontrôlable ? Un peu comme à l'époque de la peste.

A cette époque là, 4 voleurs (voire plus peut être) détroussaient les cadavres des morts de la peste, sans être eux même contaminés. Ils dirent, une fois attrapés, qu'ils en prenaient tous les jours. On leur demanda alors la recette, en échange, ils auraient la vie sauve. Ils la donnèrent, mais furent pendus. 

Bouteille pour le vinaigre des quatre voleurs au musée Paul-Dupuy. Toulouse.

Wikipédia nous en dit que : "La date, le lieu et même le nombre de brigands, de même que la composition du remède lui-même, sont l’objet de différentes variations. La date est généralement comprise entre le xive et le xviiie siècle, et sont souvent citées les villes de Marseille et de Toulouse. (note, l'histoire à aussi bien des variantes ... qui croire au final ?).

Le vinaigre des quatre voleurs fut inscrit au codex en 1748 et vendu en pharmacie comme antiseptique. Cité dans les Mémoires secrets de Bachaumont, il est encore commercialisé aujourd’hui contre les risques de contagion, soins de la peau, capillaires et des muqueuses, fatigue, maux de tête, encombrement respiratoire, élimination des poux et lentes…"

Mais n'est ce pas là de la spagyrie en somme ? Hé bien si. De la simple, basique et efficace spagyrie. 

Wiki nous dit encore : "La composition du remède est variable. Elle est généralement constituée de vinaigre (de vin, de cidre ou autre), dans lequel infusent des plantes ou des épices : absinthe, romarin, sauge, menthe, rue des jardins, lavande, acore odorant, cannelle, girofle muscade, ail, camphre…"

Cependant, si nous cherchons dans les "vieux grimoires" nous avons une recette intéressante et assez simple au final : 

http://books.google.fr/books?id=luYOAQAAIAAJ&pg=PA302#v=onepage&q&f=false

Il est aussi possible d'ajouter des huiles essentielles comme le Tea Tree qui est à la fois antifongique, viral, bactérien ... Il en existe bien des variantes et je pense que celui qui connaît un peu les propriétés des plantes pourra facilement lui même en faire un assez "costaud". Je penche pour ma part, à ajouter des éléments tels que l'huile/soufre de cuivre ou d'argent. Ou même ces métaux sous formes colloïdales. Ils ont en effet la particularité de tuer tous les virus rapidement.

Je ne peux que vous conseiller de faire un peu de ce vinaigre au cas ou. Cela ne coûte pas grand chose et il vaut mieux prévenir que guérir comme on dit.

Il est nécessaire de faire macérer au minimum 15 jours, si possible à une douce chaleur (environs 35°c, maxi à 45°C). Ne pas faire un vinaigre trop concentré cela pourrait agresser les chaires. Puis de bien filtrer, et de stocker hors de la présence de lumière pour ne pas oxyder les HE photosensibles.

Sources :
http://www.magievegetale.fr/precis/sante-naturelle/vinaigre-des-4-voleurs
http://www.cfaitmaison.com/vinaigre/vinaigre-voleurs.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vinaigre_des_quatre_voleurs

October 06, 2014

Pour le meilleur et pour le pire.

Nous savons que le chemin de l'Alchimie est long et rester des décennies en contact avec certaines matières va changer l'Alchimiste, voire le déséquilibrer. Il y a inconsciemment une fusion avec l'Archétype matériel de la matière travaillée, certaines vont plus ou moins fortement impacter la structure mentale et énergétique de l'opérant. L'énergie s'imprime dans l'aura de l'Alchimiste, dans son esprit, dans son âme. Et ce mariage se fait alors pour le meilleur et pour le pire.

Pour le meilleur car cela change beaucoup de choses sur le long terme. Nous apprenons à bien connaître la matière avec laquelle nous passons tant d'heures. Nous développons une sorte de confiance et de connaissances réciproque. Nous pourrions parler alors d'une sorte d'histoire d'amour, fusionnelle et exclusive. Cela apporte de nombreux avantages, surtout la faculté de pouvoir se concentrer sur une seule et unique matière/voie. Nous savons exactement comment elle va réagir à certains procédés, de quels principes elle est composée, et sous quelles conditions elle se développera le mieux. Cette profonde connaissance peut mener bien vite à de réels succès au laboratoire, et promouvoir assez vite un opérateur à un bon niveau.

Mais sans prendre garde, la structure se modifie, et les défauts sont souvent exacerbés si nous n'y prêtons pas attention, d'où l'importance majeure d'un travail sur soi pendant les travaux de Laboratoire. 

Certes, la matière travaille sur nous, mais pas toujours dans le bon sens. Elle peut nous équilibrer, nous enrichir de ce que nous manquons, mais parfois aussi, nous donner trop d'énergies, de celles que nous avons déjà, et qui sont encore brutes en nous. Nous ne choisissons pas un sujet de départ sans attrait, sans notion de facilité. Nous faisons trop souvent appel à notre résonance personnelle pour une matière, pensant que c'est ce qui sera le meilleur pour nous, car nous la comprenons, et le processus en est de même. 

Nous choisirons souvent un procédé humide si nous sommes "humide" et sec, voire bref, si nous avons en nous beaucoup d'énergie de feu. Ainsi, nous faisons notre sentier d'Alchimie à notre image, selon nos notions de facilité. Mais faisant cela, nous ne nous simplifions pas réellement la tâche. Nous pouvons tomber dans les ornières insidieuses de l'Alchimie. Nous ne faisons que rester dans notre zone de confort, nous n'apprenons alors pas forcément grand chose. Et cela va de même aussi par rapport à des écoles ou des filiations. Il est rare de voir une école être "universelle" dans sa façon de faire (sauf les vrai R+C), bien souvent, il y a une énergie de fond qui teinte la masse de l'enseignement proposé. Il est parfois difficile d'en sortir ... Je pense par exemple à l’école de Caro ou encore celle de Solazaref pour ne citer qu’elles. Non que cela soit négatif, mais cela reste particularisé au niveau des énergies dégagées.

Les dangers insoupçonnés, latents, mais terriblement présent qui nous guettent. Nous devenons alors encore plus comme la Voie que nous pratiquons, matière et procédé compris. Un réajustement régulier est fortement nécessaire. Et cela demande un gros effort, une habitude bien ancrée de remise en question, une grande faculté à se connaître, et surtout, la ferme intention de travailler psychologiquement sur soi durant un tel travail. Beaucoup ne le font pas, et ce qui semblait être une force au départ, devient une ornière dont il est alors impossible de sortir.

Nous voyons aussi cela dans le travail des éléments en Théurgie. Quelque soit la force invoquée elle va aussi bien équilibrer notre structure, qu'en augmenter l'ampleur, son volume. Et malgré les qualités apportées, les défauts vont grossir avec aussi. Et c'est là le soucis.

Nous ne pouvons raisonnablement pas nous laisser aller à un défaut, un déséquilibre, car alors, souvent, une ribambelle de défauts suivent. si nous prenons l'image d'un jardin, cela devient plus clair : oubliez de désherber régulièrement et vous verrez que de pissenlits ou de plantain inoffensifs, on passe à des orties, aux ronces, puis aux chardons, etc ...

Un autre danger inhérents à la "mono voie" ou à la "mono énergie/gamme", est forcément de laisser tomber les possibilités qui sont ailleurs. Non seulement l'esprit se resserre et ne voit plus l'Alchimie que sous un seul point de vue (sa propre voie) : "mais si il parle de CETTE Voie, tu ne vois donc pas ?!", ce qui accessoirement peut provoquer des tensions lorsqu'on cherche à prêcher SA bonne parole aux autres, et cela conduit obligatoirement à un manque de curiosité, de créativité et d'ouverture d'esprit, et de fait, cela nuit aux progrès possible que l'Alchimiste aurait pu faire.

Même si nous travaillons sur une matière en particulier et que nous en sommes devenu un spécialiste pour ainsi dire, il est alors nécessaire de comprendre que le chemin des autres est possiblement tout aussi valable. Et cela ne peut réellement se comprendre que lorsqu'il y a eu une réelle, profonde, vaste compréhension des principes directeurs de l'Alchimie.