October 18, 2014

Parasites de grosses envergures et initiations.

(Article à ne pas lire après la nuit tombée)


Le titre de cet article pourrait sonner comme celui d'un film d'horreur. Mais la suite de ce poste pourrait finalement nous faire voir que notre réalité est un film d'horreur en lui même.

Il y a de cela 10 ans environs, je lisais un article et tombais sur le récit d'une personne qui avait fait une expérience mystique profonde, et avait eu une révélation importante concernant des entités négatives à l'origine de certaines choses sur cette terre. Cela m'avait beaucoup intrigué, mais je n'avais pu trouver la source de cette information.

Voilà quelques mois, je lis l'ouvrage de Michael Harner "La Voie du Chamane - Un manuel de pouvoir & de guérison" chez MAMA Editions 2011, Paris, dont je recommande vivement la lecture. J'y trouvais alors le récit complet que je cherchais depuis si longtemps !

Je vous fait parti ici d'un passage qui résumera mon propos, Harner vient de prendre de l'Ayahuasca et semble être en mauvaise posture :

"À présent, j’eus la quasi-certitude que j’étais sur le point de mourir. Alors que j’essayais d’accepter mon sort, une partie encore plus profonde de mon cerveau commença à transmettre plus de visions et d’informations. On me « dit » qu’elles m’étaient présentées parce que j’étais en train de mourir et que je ouvais par conséquent recevoir ces révélations sans risques. Je fus informé que c’étaient les secrets réservés aux mourants et aux morts. Je ne pouvais percevoir que très vaguement les êtres qui m’envoyaient ces pensées : des créatures reptiliennes géantes reposant paresseusement au sein des couches les plus profondes de l’arrière de mon cerveau, là où il rencontrait le sommet de la colonne vertébrale. Je ne pouvais que les discerner vaguement au coeur de ce qui semblait être des profondeurs obscures et ténébreuses.

Puis, les créatures projetèrent une scène visuelle en face de moi. Tout d’abord, elles me montrèrent la planète Terre telle qu’elle était il y a des éons, avant qu’apparaisse la vie. Je vis un océan, une terre stérile et un ciel bleu vif. Puis des grains noirs tombèrent du ciel par centaines et atterrirent en face de moi sur le paysage aride. Je pus voir que ces grains étaient en réalité de grandes créatures noires et luisantes aux larges ailes de ptérodactyles et aux immenses corps de baleines. Je ne pouvais pas voir leur tête. Elles s’affalèrent, complètement épuisées par leur voyage, se reposant pendant des éons. Elles m’expliquèrent dans une sorte de langage mental qu’elles fuyaient quelque chose dans l’espace. Elles étaient venues sur Terre afin d’échapper à leur ennemi.

Alors les créatures me montrèrent comment elles avaient créé la vie sur la planète afin de se cacher au sein de ses formes multiples et de dissimuler ainsi leur présence. Devant moi, la magnificence de la création des plantes et des animaux, et de la différenciation des espèces – des centaines de millions d’années d’activité – se déroula à une échelle et avec un éclat impossibles à décrire. J’appris que les créatures ressemblant à des dragons résidaient en fait à l’intérieur de toutes les formes de vie, y compris l’homme. Elles me dirent qu’elles étaient les vrais maîtres de l’humanité et de la planète tout entière. Nous, les humains, n’étions que les réceptacles et les serviteurs de ces créatures. C’est pour cette raison qu’elles pouvaient me parler de l’intérieur de moi-même. (...)

Je ressentis soudain ma distincte humanité, le contraste entre mon espèce et les anciens ancêtres reptiliens. Je commençai à lutter pour ne pas retourner parmi les anciens, qui m’apparaissaient de plus en plus étrangers, peut-être malfaisants. (...)

Le travail de remémoration fut aisé, à l’exception d’une partie de la transe dont je ne pouvais pas me souvenir. (...), le matériau récalcitrant était la communication provenant des créatures à forme de dragon, et la révélation concernant leur rôle dans l’évolution de la vie sur cette planète et leur domination innée de la matière vivante, y compris de l’homme. Je fus très excité par la redécouverte de ce matériau, et je ne pus m’empêcher de ressentir que je n’étais pas censé être capable de le ramener des régions inférieures de mon esprit.

J’éprouvai même une étrange sensation de peur quant à ma sécurité, parce que je possédais à présent un secret dont les créatures m’avaient indiqué qu’il était réservé aux mourants. Je décidai sur le-champ de partager cette connaissance avec d’autres personnes, afin que le secret ne restât pas ma seule propriété, et que ma vie ne fût point mise en péril. Je plaçai mon moteur hors-bord sur une pirogue creusée et me dirigeai vers une mission évangélique américaine proche du village. 

Bob et Millie, le couple de la mission, étaient un cran au-dessus des évangélistes ordinaires envoyés par les États-Unis : accueillants, pleins d’humour et de compassion. Je leur racontai mon histoire. Lorsque je décrivis le reptile dont la gueule laissait jaillir des flots d’eau, ils se regardèrent, cherchèrent leur Bible et me lurent le verset suivant, extrait du chapitre XII de l’Apocalypse :

Et le serpent jeta, de sa bouche, de l’eau comme un flot…

Ils m’expliquèrent que le mot serpent dans la Bible était un synonyme de dragon et de Satan. Je continuai mon récit. Lorsque j’en arrivai à la partie concernant les créatures à forme de dragon, fuyant un ennemi quelque part au-delà de la Terre, et atterrissant ici afin d’échapper à leurs poursuivants, Bob et Millie s’enthousiasmèrent et me lurent à nouveau un extrait du même passage de l’Apocalypse :

Et il y eut une guerre dans les cieux : Michel et ses anges firent la guerre au dragon ; et le dragon combattit, ainsi que ses anges. Et ils n’eurent pas le dessus ; et il n’y eut plus de place pour eux dans les cieux ; et le grand dragon fut chassé, ce vieux serpent, appelé le diable, et Satan, qui trompe le monde entier ; il fut chassé jusqu’à la Terre, et ses anges avec lui.

J’écoutai avec surprise et émerveillement. En retour, les missionnaires semblaient frappés par le fait qu’un anthropologue athée, après l’ingestion du breuvage des « sorciers », pût apparemment avoir eu la révélation d’éléments sacrés contenus dans l’Apocalypse. Lorsque j’eus terminé mon récit, je me sentis soulagé d’avoir partagé mon nouveau savoir, mais j’étais épuisé. Je m’endormis sur le lit des missionnaires, les laissant poursuivre leur conversation sur cette expérience.

Ce soir-là, comme je retournais au village dans ma pirogue (...) J’étais à présent très motivé pour solliciter une opinion professionnelle de la part de l’Indien le mieux informé, un chamane aveugle qui avait mené maintes excursions dans le monde des esprits à l’aide de l’ayahuasca. Il me sembla approprié qu’un aveugle fût mon guide au pays des ténèbres. Je me rendis à sa hutte et lui décrivis mes visions segment par segment. D’abord, je lui parlai des moments les plus spectaculaires ; puis, lorsque j’évoquai les créatures à forme de dragon, j’omis le moment de leur arrivée dans l’espace et dis seulement : « Il y avait ces animaux noirs géants, un peu comme de grandes chauves-souris, plus longues que la longueur de cette maison, qui dirent être les véritables maîtres du monde. » Il n’y a pas de mot pour dragon en conibo, aussi chauve-souris géante me semblait être l’expression la plus précise pour décrire ce que j’avais vu.
Il me regarda de ses yeux aveugles et dit avec un large sourire : « Oh ! ils disent toujours cela. Mais, ils ne sont que les Maîtres des ténèbres extérieures. »

Il montra le ciel de sa main avec nonchalance. Je sentis un frisson courir le long du bas de ma colonne vertébrale, car je ne lui avais pas encore révélé que je les avais vus, dans ma transe, venir de l’espace intersidéral.

J’étais sidéré. Ce que j’avais expérimenté était déjà connu de ce chamane aveugle aux pieds nus ; il en avait fait l’expérience par ses propres explorations du monde caché dans lequel je m’étais aventuré."

Ce passage est fort intéressant et rejoint effectivement ce que d'anciennes écritures disent. Un de mes amis, a fait parti d'un groupe de "chasseurs" dans l'astral - sa vie astrale onirique consciente étant quasi plus riche que sa vie ordinaire, il sait de quoi il parle. Ces chasseurs donc, s'occupent dans les tréfonds de notre univers, de liquider ou de tenter de liquider les entités géantes, primitives et dévastatrices, immondes et proprement horrible. Ils plongent si bas que m'a t'il dis "personne n'en reviens sans séquelles". Ce sont réellement les enfers, les égouts les plus ténébreux de notre Création. Là, certaines entités hybrides "vivent". Un certain Lovecraft a parlé d'une d'entre elles d'ailleurs - (qui est à l'heure actuelle enfermée, mais certaines forces veulent déchaîner ce Kraken sur l'Humanité...) 

Il s'agit généralement d'un mélange entre plusieurs types d'animaux. J'en ai croisé une, une fois. Il s'agissait d'une tortue aux pattes de mygales, et à la tête de serpent. Mais toutes les variations les plus ignobles existent. Lors de mon voyage avec la truffe sacrée (psylocibe Tempelandia) j'ai aussi croisé une entité qui avait eu du pouvoir et une influence malsaine sur moi, tentant de pervertir certaines de mes bons aspects. Mais je vous invite à ne pas trop penser à tout ça.
Elles sont généralement vieilles non pas d'Eons, mais d'Univers. De "Googleons" si nous pouvons utiliser un tel néologisme. Ce sont des entités si récalcitrantes à toutes formes de lumière qu'elles ne peuvent même pas participer semble t'il à la réintégration des êtres. Elles sont le ferment des Univers, le point le plus bas de la création.

Ces entités qu'Harner à vu dans son voyage chamanique, ce sont elles, c'est ce type d'entités. Le Démon dont parle la Bible, c'est d'elle dont il s'agit (entre autre). On ne s'étonnera pas alors de voir que certaines entités de la Goetia soient des hybrides, les "chefs" ayant alors des attributs humains, mais ne sont généralement pas à corps d'"humains" en entiers. Il semble que la dégénération d'une entité soit marquée par cela. Notons encore que certaines entités des plans célestes ("bonnes" entités fautes de meilleurs termes - dans le shamanisme on parle d'entité à compassion ou sans compassion pour l'humanité ou le monde du milieu) sont aussi mi animaux mi humains. Ainsi j'ai pu constater que certains anges de Vénus étaient mixés entre l'animal et l'humain, mais la part humaine et le rayonnement de lumière sont largement plus présent. (exemple : imaginez une femme aux ailes de papillon avec une superbe aura de lumière).

Bael dans la Goetia.

Nous noterons encore le célèbre "Baphomet", mixte de Bouc de Mendès, de corps d'homme et de femme, et de chauve souris. La tentative d'attribution d'un caractère "Divin" à cette Bête est inexact. Il ne s'agit que d'une force involutive Saturnienne. D'où souvent l'attribution de caractéristiques capricorniennes aux "diables" de la religion Catholique, sabots, cornes, poils, odeur nauséabonde. Car ce sont souvent eux qui ont été les pires dans leurs forfaits et les moins discrets. 


Fulcanelli nous en dit :

"Sculptée au-dessus du groupe de l'homme au griffon, vous remarquerez une énorme tête grimaçante, agrémentée d'une barbe en pointe. Les joues, les oreilles, le front en sont étirés jusqu'à prendre l'aspect d'expansions flammés. Ce masque flamboyant, au rictus peu sympathique, apparaît couronné et pourvu d'appendices cornus, enrubannés, lesquels s'appuient sur la torsade du fond de corniche (pl. X). Avec ses cornes et sa couronne, le symbole solaire prend la signification d'un véritable Baphomet, c'est-à-dire de l'image synthétique où les Initiés du Temple avaient groupé tous les éléments de la haute science et de la tradition. Figure complexe, en vérité, sous des dehors de simplicité, figure parlante, grosse d'enseignement, en dépit de son esthétique rude et primitive.. si l'on y retrouve d'abord la fusion mystique des natures de l'OEuvre que symbolisent les cornes du croissant lunaire posées sur la tête solaire, on n'est pas moins surpris de l'expression étrange , reflet d'une ardeur dévorante, que dégage cette face inhumaine, spectre du dernier jugement. Il n'est pas même jusqu'à la barbe, hiéroglyphe du faisceaux lumineux et igné projeté vers la terre, qui ne justifie quelle connaissance exacte de notre destinée le savant possédait... (...) c'est bien un baphomet, renouvelée de celui des Templiers, que nous avons sous les yeux. Cette image, sur laquelle on ne possède que de vagues indications ou de simples hypothèses, ne fut jamais une idole, comme certains l'ont cru, mais seulement un emblème complet des traditions secrètes de l'Ordre, employé surtout au dehors, comme paradigme ésotérique, sceau de chevalerie et signe de reconnaissance. (chap 6 du Mystère des Cathédrales, Pauvert)" Puis il fait la description approfondie de la chevalière que certains de ses proches avaient. Une bague représentant symboliquement une tête de Baphomet.

Connaissance approfondie de Fulcanelli si l'on en juge à son commentaire, qui ne surprendra pas personne si nous faisons alors un rapprochement avec sa possible appartenance ou influence sur la Secte Luciférienne du Grand Lunaire.

Il y a d'autres façon de regrouper un ensemble de symboles initiatiques que sous la forme d'un Bouc androgyne ! Regardons ce qui se dit sur le net à ce sujet :

« Il (Julien Champagne) contribua à constituer dans les parages de l’église Saint Merri une société luciférienne très fermée, dont il dessina lui-même, pour l’occultum où se tenaient les séances rituéliques, le Baphomet, démon mâle et femelle à tête et pieds de bouc ; à ce simulacre templier (…), il ajouta, sous la main droite, un postérieur mitré et, brandi par la main gauche, un emblème impossible à décrire. » et Geyraud d’ajouter que, plus tard, on modifia ce « symbole satanique » (sic) pour lui retirer son caractère d’irréligion et de grossière sexualité. 
Accentuant le côté sulfureux de l’affaire, Geyraud y ajoute une note dramatique : « Champagne devait mourir d’une mort affreuse et lente, rue Rochechouart, pour avoir trahi la secte. Après une lutte inégale et atroce, son corps supplicié, dont la blessure horrible fit croire à quelque lésion lépreuse, fut inhumé au cimetière de Villiers le Bel, où M. Canseliet entretient avec piété son humble sépulture. »
http://www.editions-arqa.com/editions-arqa/spip.php?article2804

"Entre 1922 et 1923, Gaston Sauvage, âgé de 25 ou 26 ans, a assisté à la transmutation de plomb en or dans le laboratoire du 1er étage de l'usine à gaz de Sarcelles, réalisée par Eugène Canseliet, sous les directives de Fulcanelli et en présence de Julien Champagne...
M. Sauvage a été le Pape noir de la secte « Le Grand Lunaire » (Très Haut Lunaire) de magie noire et satanisme. Jules Boucher, Dr Alexandre Rouhier (1888-1968) et Julien Champagne (et autres) aussi ont fait partie de cette secte satanique.
Selon Jacques Sadoul (1934-  ), " Le Trésor des Alchimistes ", éditions J'Ai Lu, 1970, chap.12, ' Les adeptes du siècle XX ', Mr Canseliet lui a dit que Gaston Sauvage encore était vivant après la publication en 1964 du livre "Alchimie. Études divereses de Symbolisme hermétique et de pratique Philosophale " et de fait il a décédé en 1968, âgé de 71 ans..." http://fulgrosse.over-blog.com/40-index.html

On ne peut être plus clair à ce sujet, mais on prendra ces informations avec la réserve qu'il se doit (dire que Fulcanelli était possiblement un Sataniste ne va pas me faire faire des amis, mais bon ...).

Mais voilà que je m'éloigne de mon sujet principal ! Je disais donc qu'il y a des entités pour le peu, étonnantes dans cet univers. J'en veux aussi pour preuve certaines espèces de champignons (mais pourquoi il parle de champignons vous direz vous ? Hé bien attendez la suite). C'est dans le Sciences et Avenir Hors Série octo/nov 2014 que se trouve une information intéressante : 

Page 12 : Une fourmie zombifiée par un champignon. C'est un neuroparasite. Un "ophiocordyceps s'attaque à une fourmi charpentière de Thaîlande ou du Brésil, se greffe sur elle et la contrôle pour lui servir d'hôte. Le champignon la fait descendre à un endroit très précis du tronc de l'arbre, elle mort dans une feuille et meurt, le champignon alors, fait des filaments autour d'elle et et commence à disséminer ses spores. 
Je connaissais déjà les Douves qui s'emparent aussi du système nerveux des fourmi pour les faire aller sur les feuilles de luzerne, afin d'être mangées par les moutons, qu'elles pourront alors coloniser par la suite. 
Mais il existe encore, selon ce magazine d'autres exemple, comme le Cordyceps Ignota, de la famille des parasiteurs d'insectes, il s'attaque à une mygale, et finalement fini par pousser directement en dedans d'elle ...  jusqu'à sa mort. Non nous ne nageons pas en plein délire. Et comme nous le savons, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et inversement. Ce qui veut dire que énergétiquement, certaines entités sont pareilles à cela. Et généralement, cela provoque des maladies. D'ailleurs, les shamanes "voient" les maladies sous formes d'animaux, et cela m'est aussi arrivé bien des fois après avoir bu un élixir. Le parasite est chassé et se manifeste sous une forme animale ou presque animale. Hauts le coeur garantis parfois.

Mais où je veux en venir ? Je pense sincèrement que l'entité humaine est parasitée elle aussi au niveau psycho-énergétique, et ce de longue date. Je pense que son parasitage est tellement bien fait qu'elle ne s'en rend même pas/plus compte. Je pense que son égo fait parti du lot. Mais qu'il y a, comme ces Dragon le disent, une réelle emprise sur l'être humain, une manipulation ancrée et transmise de génération en génération, par le sang possiblement.
Est ce là l'intérêt de travailler le sang en tant que Voie Alchimique ? Très probablement. Mais sachez qu'il vaut mieux avoir une Pierre minérale (ou végétale) avant. Les risques étant assez grands quant à son exécution et à son ingestion. Notons tout de même que c'est par elle que se faisait la régénération chez les R+C.

Saint Georges, classique du genre.

Certains Alchimistes parlent du moment où nous devons affronter le "Dragon" sur notre chemin, non seulement l'affronter, mais le terrasser ! (Et non pas le tuer). Les références sont grandes quant aux légendes, contes, mythologies, etc etc. Que ce soit dans l'Alchimie, le Zen, la Magie cérémonielle avec l'évocations de Démons, etc etc, nous avons toujours ce combat à un moment donné. Avant cela nous avons surtout la séduction, la rencontre entre l'entité pure et le démon :

Le Diable et Jésus, à ce moment là pas encore totalement Christ.

Peu importe les promesses qui sont faites, il faut savoir garder son discernement, et cela est le vrai combat. N'est pire moment que celui où l'adepte a la Pierre en main, que lorsque l'Eveil est à la portée de soi. Là, tous les démons vont venir souffler une possible gloire égoïste, une vie éternelle mais mortelle, une richesse faramineuse pour contrôler le monde ... En haut comme en bas. Il va falloir choisir judicieusement. Car les pouvoirs donnés sont les mêmes en "haut", mais pas avec le même prix, pas les mêmes contreparties.

La séduction se fait en réalité dès le début du cheminement, dans le noyau même de notre démarche initiatique. L'égo en est toujours pour quelque chose. Ce n'est que petit à petit qu'il se fatigue, qu'il s'use et qu'il devient poreux. Il laisse alors passer de plus en plus de lumière.

Le chemin est long et difficile. Principalement à cause de cette emprise des ténèbres sur nous, sur notre ancrage dans la matière, dans la dualité, dans l'oubli même de notre Moi Divin. Plus nous avançons et plus nous devenons alors nous même un parasite lumineux dans ce monde des ténèbres.
La vie alors se modifie car les entités qui gèrent ce monde sont alors de plus en plus démunies face à celui qui se libère de ses chaines. Que peuvent elles alors contre lui si ce n'est user de stratégie, de psychologie et parfois, tenter de ruiner leur vie ?
La tentation de se battre et de les annihiler est grande, mais c'est utiliser un sentier qui est le leur. La négativité que nous dégagerons ne fera alors que nous plomber plus encore. Et ce n'est pas ce que nous voulons. Si au contraire, nous restons Alchimiste jusqu'au bout, nous comprendrons que ce monde, ces entités ont besoin de FEU, de Coction pour évoluer. Et même si nous conduisons l'Univers au Nigredo, ce n'en est que pour son plus grand bien, car telle est la Loi.