August 02, 2018

Le Puzzle de l’Agent Smith. Partie IV

Eveil, Zen, aspect moral, insensibilité, l'énergie, l'alchimie et les matières, la Kundalini.

L’aspect mental, dans le Zen, est largement plus développé sous une forme qui s’apparente au Jnana Yoga, ou pratique de l’introspection méditative. Le corps mental est largement plus utilisé, même s’ils semblent s’en défendre au final pour pointer au-delà de lui – lisez D.T Suzuki et vous verrez l’aspect mental hyper développé qu’il présente, mais c’est absolument passionnant (accrochez vous quand même à vos lobes cérébraux).

Pourquoi n’y a-t-il alors, si c’est bien l’éveil parfait en Zen, de mystiques avec stigmates dû aux marques de la montée massive et puissante de la Kundalini (non ce ne sont pas forcément des somatisations)? De saints imputrescibles ? (ce qui arrive par auto momification dans le bouddhisme, au Népal, Tibet, en Thaïlande, mais par assèchement uniquement et il n'y a pas de peau encore souple et douce). Ou d'autres phénomènes liés, comme dans certaines formes de mystiques, à des "miracles" comme des guérisons, des manifestations tangibles de matières créées ou téléportées, des bilocations, des prophéties, des capacités 'surhumaines'... ?

C’est le « manque » de Shakti qui fait cela - interne ou externe (parfois il y a du lien avec des entités ou du tellurisme). Je prends ici un raccourci, ne m'en veuillez pas. Le Zen est monstrueusement Shivaïste en quelque sorte. Une oeuvre de destruction des illusions via la conscience pure. Pile poil ce que représente "Shiva le destructeur".

Vénérable Maître Xu Yun (dit Nuage Vide) à Beijing, Monastère de Guang Ji. Maître Xu Yun – était un maître réputé du Chan, la version Chinoise du Zen.


L’aspect du travail moral comme dans la Chrétienté, ou dans le Bouddhisme est important. Soyez bon, ne mentez pas, respectez vous les uns les autres… etc. Je vous passe les 7 vertus, les 7 péchés capitaux, et leurs équivalents Bouddhistes, qui dans bien des cas sont assez proches. La codification morale est mise en exergue. Cependant dans le Zen même, l’aspect moral est dépassé par la pratique du Zazen. Il y a une logique derrière cela, comme vous vous en doutez (étant donné l'extrême usage de l'aspect mental/non mental dans ce courant spirituel, il y en a forcément une).

Le travail du caractère ou de la personnalité est - semble t'il - alors passé outre - malgré son importance en attendant l'éveil. Ils considèrent que pour abattre un arbre il vaut mieux empoisonner directement l’arbre aux racines que de retailler les branches pour arriver au tronc, puis aux racines, puis enlever les racines, et veiller à ce que rien ne repousse.
Ici le travail se fait à la racine de la dualité. Directement au mental, on ne mentalise pas les attachements identificatoires (car c’est bien le mental qui va le faire via le filtre identificatoire de l’égo). Et ceci en exorcisant les ressorts inconscients profonds par un travail « solaire » de méditation. 

La conscience/présence à soi, au monde, est considérée comme l’Un en nous, et le cultiver à le faire briller à travers les nuages émotionnels et mentaux, peu importe la situation, est tout ce qu’il y a à faire. Et ça marche. Il y a alors une mise en conscience de deux choses : Forme et Non forme. Ou « chose » et « observation neutre ». Cette observation neutre est notre Shiva. On le nomme en spiritualité « conscience », « être ». C’est ce qui veille, observe. Ainsi la pensée est quelque chose, car elle a un début, un milieu, une fin, et un tas de caractéristiques, comme l’émotion, ou encore le corps. La multitude est laissée de côté, juste observée pour ce qu’elle est, non réprimée, mais laissée libre. Totalement libre et sans emprise. Et tout à coup, tout devient d’un calme Absolu, d’une profondeur inimaginable, d’une présence aussi claire que le Diamant dans une fulgurance telle l’éclair. Alors, Shakti monte, en Ananda, la béatitude Divine de la Mère cosmique, quasi insoutenable tellement c’est énorme, si heureuse de retrouver sa moitié. C’est Satori.

Si le Satori reste, alors l’idée de « moi » personnel temporel dualisé, genré, identifié et attaché psychiquement, s’éteint pour de bon, avec le lot de casseroles et de souffrance, de désirs qui vont avec. Ceci je précise, ne touche pas à la structure de la personnalité, du caractère. Qui est l’interface réelle de la personne avec le monde. Souvent, trop souvent, les éveils ne durent pas, car la structure, bien que 'borderline', ne tient pas l’éveil. Le fruit n’est pas encore mûr. L’éveil alors peut devenir encore plus profond. Allant jusqu’à faire cesser, dans les états de Fusion avec l’Un, la respiration, les battements de cœur, le rythme corporel naturel et végétatif. C’est que l’éveil s’approfondit et gagne les régions nerveuses dites « inférieures » vers le chakra de la medulla (c'est la conscience végétative, liée au corps, pour ainsi dire, celle du monde d'en bas). C’est que l’éveil s’incarne. Progressant vers les royaumes mémoriels personnels et inconscients. En bref, vous allumez la lumière à la cave après l’avoir installée au grenier. C’est le processus alchimique des multiplications.

Trop souvent, le pratiquant Zen peut paraître détaché, insensible, ou anormal, autiste, déconnecté - trop calme pour être normal, et j'en passe. Il ne réagit pas comme n'importe qui. Il ne s'énervera pas pour certaines choses, mais pour d'autres. Il ne pleurera pas pour certaines choses, etc. Les réactions ne sont plus depuis l'égo mais depuis l'âme. Ce n'est plus le même niveau qui est au commandes. Bien souvent les réactions normales sont vues de loin, comme ... inutiles. Sans intérêt et sans besoin d'y accorder de l'importance. Simplement car ça n'en a pas. C'est comme c'est, et y réagir en réaction émotionnelle ou mentale, par honneur, par fierté, par contrariété (l'égo est fier, l'égo est contrarié dans son idée de lui même - supérieur, inférieur, valable, non valable... j'en passe). Sans égo, pas de réponse réactionnelle personnelle. D’historique personnel. De petite histoire du "moi moi je". A vivre, à commémorer, à amplifier, à raconter partout... Le Zen coupe court et est dés-identification totale à la forme pour un dévoilement de ce qui est réel, immortel, vrai, au delà de tous soupçons.

En réalité, là où la normalité se loge (c'est à dire des réactions émotionnelles incontrôlées, liées à des attachements identificatoires inconscients et en mode automatiques pulsionnels/réactifs à ce qui est "au dehors" de soi), une pratique Zen, ou encore la marque des Satori successifs, (car cela laisse une Non Trace, un coup de gomme quoi), va rendre transparent la personne à ce qui l'entoure. C'est un vrai défi au départ de "voir" ce qui se passe et de cultiver cet aspect. Car ce qui fait réagir la personne, est en réalité telle une emprise hypnotique. Un manque de pouvoir personnel. Le Zen, est en réalité un cheminement de reprise de pouvoir par l'application du pouvoir absolu de l'Etre en Soi. C'est une non résistance totale à ce qui se présente. C'est une des-hypnotification, des-illusion générale et profonde de l'être en ses multiples niveaux d'existence. Leur réunification est alors un grand exploit spirituel.

J'illustre mon propos :

Une personne dit : "Tu m'as fait du mal (moral)". Peut être y a t'il un effort délibéré de l'autre de faire du mal. Peut être pas du tout, et il s'agit d'un malentendu. Dans les deux cas, si la personne réagit mentalement et émotionnellement à la suggestion extérieure ou stimulus externe, sous forme d'actions (gestes), de son articulés (paroles), alors elle souffrira ou sera heureuse (mode attraction et répulsion). Si elle prend une parole pour vraie (elle y croit, elle accepte la suggestion mentale) alors elle réagira émotionnellement et mentalement via son égo. 
Prenons le moine ou la nonne Zen, centrée dans l'observation neutre via sa conscience vivante, qui éclaire tout. Alors elle n'est ni dans la répulsion de ce qui est dit, ni dans l'attraction. Mais elle laisse le stimulus externe être pour ce qu'il est. Un stimulus externe. Il n'y a simplement "personne" pour accepter d'être touché par des actes ou des paroles. C'est la transparence. Ceci n'implique pas que le Zen ne comprenne pas ce qui se joue. Au contraire, il perçoit beaucoup plus de choses de là où il est. Il y a alors simplement un espace qui laisse alors libre choix. Liberté de réagir ou non, et liberté de comment réagir. Choix de la réaction, tel qu'on le souhaite. Histoire de rester fonctionnel dans cette société humaine, car une totale insensibilité est aussi possible.
Comme disait un moine à son ami de passage qui regardait son bâton de marche, "tu peux laisser ce bâton, il n'y a plus rien à sonder ici". Prouvant alors la totalité de son éveil. Il n'y a plus rien à aller mesurer, c'est qu'il n'y a plus de dualité. Souvent les bâtons de marche servent à mesurer la hauteur de l'eau lors d'un passage à gué.

Via une vision pénétrante, une pratique intense qui ancre la présence dans les corps, c'est possible. Mais il ne faut pas laisser le corps derrière, ni le coeur. Les trois niveaux doivent absolument être éveillés et pénétrés de la conscience. Il est clair que de rester "zen" dans toutes les situations même les plus catastrophiques et proches de nous (je pense à la perte d'un enfant par exemple, du conjoint, d'un parent, ce qui est le plus souvent le plus durement vécu, ou encore à une très grave maladie) relève non de la pure maîtrise, car il n'y a rien qui est maîtrisé, mais du plus pur état d'éveil.

C'est là un état naturel, simple, sans demande de pratique particulière, car c'est sine qua non de l'état d'être de la conscience même. Ceci n'empêche en rien d'agir, de penser, de réfléchir, au contraire, c'est souvent des fonctions qui sont alors développées et dopées, car elles n'ont plus l'entrave du moi personnel limité et localisé. La conscience est alors consciente d'elle même comme dirait alors Adyashanti. 

Ainsi nous comprenons là une chose fondamentale, nous sommes responsable de la façon dont nous nous sentons. Car nous acceptons ou pas d'accréditer une chose pour vraie (tu es bête, tu es beau, je t'aime, je te hais... je suis bête, je suis beau, je m'aime, je me hais...). Cela va même plus loin. Dans les enseignements ésotériques, nous voyons que le corps lui même accepte au niveau végétatif certains signaux externes de base et s'y adapte. Par exemple : L'air froid ou l'air chaud, l'eau froide ou chaude nous suggestionnent par leurs qualités. Mais des techniques yogiques permettent de sentir l'inverse de ce qui est "dehors". Ainsi il est possible d'avoir très froid alors qu'il fait 40 dehors, et très chaud alors qu'il fait -15 dans la neige. Je connais personnellement un Yogi du Froid qui pratique le Tummo avec grand succès, et moi même je pratique le Yoga du Chaud, son exact inverse. Ce sont les Siddhi des pratiques élémentales. Une "contre auto hypnose volontaire d'états réactionnels inconscients". Poussé à l'extrême, cela peut avoir une répercussion énorme au niveau spirituel. Car ce qui est accepté pour vrai dans le mental profond, dit inconscient (mémoriel structurel) est alors dissolu et neutralisé. Il faut savoir que ce n'est ici pas seulement le mental qui travaille à faire cela. Par exemple, quand je pratique le Yoga du Chaud, alors certains de mes Chakras se mettent en activation maxi. Il y a toujours une part de Shakti !

Le Zen (Rinzaï ou Sôto) semble méconnaître aussi les différents prana (chi) comme Udana, Apana, Samana … et passe sous silence une tonne d’informations dans le même genre, qui se trouvent par contre ailleurs. Et dans cet ailleurs il manquera aussi, et encore, des choses. D'où cette absolue nécessité d'aller voir et explorer les différentes cultures spirituelles.
D'ailleurs à part le thé et sa cérémonie, il n'y a pas d'autres travaux de nature spagyriques ou alchimiques. Et il est rare de partager un travail de la matière extérieure avec un courant mystique, sauf avec l'ayuyveda et le yoga, où clairement parfois il est fait mention de préparations de "Mercure" et autres plantes.

Ces notions d’éveil spirituel ne sont pas étrangères au monde Chrétien. Ainsi certains Saints ont eu le Cœur tellement chaud lors de son activation qu’il a fallu qu’ils plongent dans le puits pour se refroidir la poitrine. Nous trouvons chez certains mystiques comme maître Eckhart des perles de sagesse témoignant de l'équivalence d'un éveil en mode "zen". Tout se rejoins mais parfois, les informations sont trop diluées ou considérées comme trop mystiques, de fait il faut chercher loin pour trouver un point de jonction. Le syncrétisme ne se fait pas sans mal.

L’ensemble de la pratique matérielle est clairement dévolue à l’alchimie, regroupant sous ce terme diverses pratiques, allant de la simple infusion de plante ou emplâtre de plantes pilées, à la Pierre Philosophale et aux régénérations physiques. Mais dans cette dernière nous rencontrons d’énormes zones d’ombres et des handicapes. Malgré les possibilités qu'offre cette Science, peu ont fait usage de sa nature pour un travail spirituel. Les Rose Croix l'ont fait semble t'il, et plus tard les Frères Ainés de la Rose Croix avec Roger Caro. Sans nul doute qu'il y a eu un travail magique avec des substances alchimiques, dans d'anciennes civilisations (Egypte, Inde...), mais de portée spirituelle ? Propre à l'évolution de l'homme ? Encore de nos jours on trouve des verres alchimiques, du Lek Lai, des Look Sakot, du Lek Nam Pee, en Thaïlande, avec un usage à la fois spirituel et magique. C'est à mon sens la dernière tradition qui fasse encore le lien entre les deux, entre l'alchimie matérielle, et le spirituel. Les moines bouddhistes, très, trop rare maintenant sont de véritables maîtres dans ces préparations. Mais il semble malheureusement qu'il s'agisse plus d'archimie que de réelle Alchimie pure évolutive. Mais c'est déjà réellement exceptionnel.

Voici par exemple ce qui se passe avec des outils, amulettes alchimiques chargés et consacrés magiquement, c'est un témoignage d'une personne en ayant acheté une :

"Comme promis voici des photos de mon amulette Pixiu qui à viré au doré sur certains endroit et couleur bronze sur d'autres endroits alors qu'il était vraiment noir uniforme quand je l'ai reçu samedi.
Quand à ses pouvoirs magique , et bien j'ai commencé à m'apercevoir de certains changements d'attitude chez des personnes de mon entourage notamment une amie qui me trouvait carrément moche il y a quelques temps et qui à changé d'avis en me trouvant charmant maintenant.
Je trouve que c'est un très bon commencement sachant que je ne la porte que depuis 4 jours.
Pour l'amulette Phra Khunpen Ungnang par le Très Vénérable LP Tcheun Tikayano du Wat Tahee je ne l'ai porté que deux jours mais j'ai put me rendre compte que le nombre de paillettes présente a l'origine sur l'amulette à considérablement augmenté, au début je pensais me "faire des films " mais non , il y a réellement plus de paillettes depuis que je l'aie .
Autre détail , il suffit que je la prenne dans la main ne serait ce que pour la regarder pour la sentir "chauffer".
Quand je l'ai porté je l'avais activé au préalable avec la prière bien sur , mais même sans l'activer elle reste chaude."
ref https://www.facebook.com/magiedubouddha/posts/1627578590885976

Souvent en effet, un métal alchimique change de couleur, ne s'oxyde plus, vibre, chauffe ou est froid par intermittence, etc... Selon les "climats" énergétiques qui l'entoure et ce à quoi elle est reliée. Mais revenons en à nos moutons alchimiques proprement dit.

Jamais dans les textes classiques, il n’est fait mention des rêves liés aux « couleurs » que prend le travail, à part d'hypothétiques rêves ou songes fait au pied d'un arbre par l'auteur d'un traité d'alchimie. Jamais on ne trouvera de références aux entités qui peuvent venir nous visiter à cause d’une putréfaction. Jamais non plus il n’est question d’éveil spirituel, de pouvoirs, de transcendance réelle. On y trouve spirituellement parlant une une foi appliquée, pieuse, dévotionnelle et craintive. Chrétienne ou Musulmane pour la plupart des grands traités alchimiques liés au spirituel, bien que l’alchimie Indienne ou Chinoise ne soient pas en reste évidement. Mais au-delà de l’aspect religieux, il y avait une connexion philosophique. Le mot est donc bien là : c’est une philosophie qui s’exprime par un travail avec la matière, qu’elle soit plus ou moins dense.
Sont indiqués, deux mondes, et non trois comme en Chamanisme. Le notre, tangible et le Ciel, à la fois spirituel, énergétique, et mystique. Rarement le troisième monde, souterrain est clairement exposé comme "monde d'en bas". Source minière, de vapeurs, de chaleur végétative... mais c'est tout.

L’idée de Kundalini corporelle interne est nommée de manière toute occidentale par le Feu Secret et la Fontaine dans les textes. Le laboratoire et un contact avec la Nature sont les deux modes d’expression des textes de l’Alchimie.
Cependant, les clefs données et que l’on ne trouvera nulle part ailleurs sont : régénération physique, et transmutation. C’est avant tout une science du monde "d’en bas", des matières premières, plus rarement une science mystique et morale. Totalement, pôlairement si puis dire, opposée au Zen, science du monde "d'en haut", dans son idée, bien que le travail dans le fond soit exactement le même.

De nos jours les plus jeunes générations d'alchimistes ont moins de scrupules pour relier et mixer les courants spirituels ensemble. Cela se fait aussi en Magie. Mais le regret que j'en est, c'est qu'ils mélangent sans suivre le savoir. Il y a une réelle négligence parfois. Mêlant du cela avec du cela sans regarder les possibles corrélations. Pensant hors logique, suivant des idées de personnes passant pour "sachantes" alors qu'elles n'y comprennent rien, réellement rien. Les erreurs parfois criantes, hurlantes, ne sont pas vues. Le pire des filtres, c'est souvent notre propre esprit.

L’affolante perte de clefs opératives en Yoga, voire même les inversions de pratiques est un réel fléau.
Cette dégénérescence pourrait-elle expliquer alors la perte de substance « unitive » dans d’autres courants ? Aucune idée ! Penser que tel mudra déclenchera telle énergie, alors que ce n’est pas le cas du tout… c'est non seulement perdre son temps, mais aussi parfois dangereux. Comment alors s'en rendre compte ? Il faut une dose de mystique, d'éveil de son regard intérieur. Là, alors, on verra le "Guru" qui enseignera ce qui fonctionne. Et au pire, on se rendra bien compte un jour de l'erreur. J'en veux pour preuve mon travail Yogique avec Kechari Mudra et Kechari Mantra; et on est en droit de penser que nous contacterons les mêmes forces avec des deux pratiques, semble t'il complémentaires. Pas du tout. Pourtant dans les textes ... mais ce n'est pas grave.

La suite bientôt je l'espère.